Depuis plus d'une décennie, c'est-à-dire après le désengagement des entreprises (abolissement de la réforme sportive), les clubs algériens crient souvent sur tous les toits qu'ils sont démunis financièrement. Pourtant, lorsque la préparation d'intersaison approche, les clubs de la D1 sans exception, et même quelques formations de la Super D2, bien que leurs présidents respectifs soient de gros bailleurs de fonds (on fait ici allusion au PAC et au WR Bentalha) prennent le chemin de l'étranger pour achever leur cycle de préparation. Certains disent que le problème des infrastructures en Algérie qualifié d'inexistantes ou tout simplement abandonnées fait qu'elles ne peuvent répondre aux normes et aux exigences adéquates pour une parfaite préparation, en particulier sur le physique. Il semble que les centres où se rendent les clubs présentent toutes les conditions idoines pour se prêter à l'effort et supporter la charge tant les conditions climatiques sont favorables. D'ailleurs, les équipes de l'élite choisissent en majorité, la Tunisie comme lieu de prédilection pour accomplir le programme établi par les coachs au préalable. D'autres lieux comme le Maroc, la Pologne et la France sont aussi pris d'assaut par les formations de la D1 parce que, semble-t-il, ils offrent les commodités pour une préparation de perfectionnement, mais il ne faut pas oublier que la facture dépensée par les clubs algériens(frais de voyage, restauration, visas, hébergement, assurance... etc.), à laquelle viennent se greffer les primes de signature déjà exorbitantes, n'a jamais suscité de réaction des présidents de clubs en cette période d'avant-saison. Il suffit que la compétition démarre pour que tout le monde se plaigne sur le plan financier, lançant des appels tous azimuts pour recevoir des aides. Donc, le problème de gestion pour les clubs de l'élite devrait être plus rigoureux et les cahiers des charges devraient être présentés conformément aux textes régissant un club professionnel. Ainsi, cela permettrait sûrement de mettre un terme aux dépenses faramineuses déboursées chaque début de saison. Le même suivi serait aussi valable pour les autres paliers.