Les propriétaires de taxi au niveau de la ville de Sétif continuent d'imposer leur loi à la population en l'absence totale des services concernés. Cela fait un bout de temps que l'anarchie gangrène cette activité qui ne cesse de perdre sa première vocation à savoir être au service des citoyens. Malheureusement, le constat est là. Plusieurs chauffeurs de taxi imposent leur destination. Il suffit de faire un petit tour du côté d'un arrêt de taxis pour constater cette amère réalité. A titre d'exemple, si vous voulez prendre un taxi de la placette de Aïn El Fouara pour aller à la cité Hachemi ou El Hidhab et vice versa, vous essuyez tout simplement un refus catégorique de la part du propriétaire du véhicule. Ce dernier, pour justifier son refus, vous sort toute une histoire. Le fallacieux prétexte d'embouteillage ou le manque des clients sur le chemin du retour sont souvent avancés quand on vous refusera carrément la destination souhaitée. En outre, créée il y a quelques mois, pour atténuer un tant soit peu les souffrances des citoyens et équilibrer du coup la demande qui ne cesse d'augmenter, la société Taxi-Radio qui avait bien débuté sa mission, s'est toutefois vite estompée avec le temps. Après avoir, en effet, appliqué les tarifs via le compteur contrairement à leurs collègues qui pratiquent un prix fixé par la direction du transport de la wilaya à savoir, 70 DA, ladite société s'est vite ravisée pour emboîter le pas aux autres chauffeurs de taxi. On évoque des raisons financières qui seraient derrière ce changement nous a indiqué un chauffeur. Toujours est-il que les habitants de l'antique Sitifis espèrent l'intervention des services concernés pour prendre des mesures adéquates à l'encontre des récalcitrants et venir à bout de ce diktat.