Les Ecoles supérieures font leur apparition. Il faut deux ans de préparation pour que les futurs bacheliers puissent y accéder. Cinq écoles et instituts ont changé de dénomination. Il a suffi d'ajouter le qualificatif «supérieur» pour que cette opération prenne forme. Cette démarche décidée, par le président de la République, vise à permettre à ces institutions une transition vers le nouveau statut. Tous les dirigeants des institutions concernées ont eu alors droit à des décrets présidentiels mettant fin à leurs fonctions pour que d'autres textes soient promulgués les nommant à la tête des nouveaux organismes. Le Journal Officiel nous apprend dans sa dernière édition que le directeur de l'Institut national de formation en informatique, Mouloud Koudil, a fait l'objet de cette démarche depuis le 1er juillet dernier. Plusieurs autres écoles ont subi le même sort. L'Ecole nationale des travaux publics et l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme sont dans ce cas. Ali Zerzour et Mohamed Salah Zerouala les dirigeaient respectivement jusqu'au 1er juillet. Ils sont à la tête de leurs héritières. L'Ecole normale supérieure en lettres et sciences humaines d'Alger est dirigée par Abdelkader Henni.La directrice de l'Ecole nationale supérieure polytechnique d'Alger est Madame Ghania Kouache. Suite à cette réforme, les bacheliers ne pourront rejoindre les bancs de ces écoles qu'après deux années de préparation. Hormis ces changements dans le corps de l'enseignement supérieur, le secteur de la justice a eu droit à un mouvement des fonctionnaires et des magistrats. C'est le cas de plusieurs magistrats exerçant aux tribunaux de Bordj Bou Naâma et de Constantine. Les tribunaux de Jijel, Chechar et Béchar ont vu certains des magistrats y exerçant quitter leurs fonctions. Juges, juges d'instruction et procureurs sont parmi ces magistrats. On constate aussi que les tribunaux de Bir El Ater, de Aïn Bessem, de Djelfa et de Batna se sont séparés de quelques magistrats dont certains sont admis à la retraite. De nombreux ministères se sont aussi séparés de leurs hauts fonctionnaires exerçant aussi bien au niveau central que local à commencer par le ministère de l'Energie dont le sous-directeur des services pétroliers est appelé à d'autres fonctions. L'inspecteur général du ministère du Commerce est parti en retraite alors que le directeur des moudjahidine de la wilaya de Ghardaïa est appelé à exercer à d'autres fonctions. Même le délégué à la sécurité de la wilaya de Mascara n'est plus en fonction, Belhia Abdelkader étant admis à la retraite. Des inspecteurs et des chargés d'études et de synthèse au ministère de l'Agriculture ont aussi perdu leurs postes. Au ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Mouloud Irzouni, qui occupait les fonctions de directeur général des Technologies de l'information et de la communication, est admis à la retraite. On apprend que suite au changement de dénomination, le président de la République a signé des décrets mettant fin aux fonctions de responsables à l'ex-ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale. 31 fonctionnaires à commencer par le chef de cabinet, en passant par l'inspecteur général pour arriver à des chargés d'études et de synthèse, ont fait l'objet de cette procédure. Au chapitre des nominations, on découvre qu'il y a un responsable des applications nucléaires au ministère de l'Energie.