B.Sofiane, âgé de 24 ans, vivant au centre-ville de Lausanne en Suisse, a été victime d'un meurtre suite à une violente dispute entre lui et deux jeunes adolescents, le premier âgé de 17 ans et le second à peine 15 ans. La victime venue directement de la ville de Annaba en harrag a suivi l'exemple des centaines de milliers d'Algériens qui tentent leur chance, sous d'autres cieux à destination de l'Italie pour s'installer par la suite en Suisse. Or, la mort l'empêche de poursuivre son rêve ainsi que celui d'un grand nombre de jeunes aspirant à vivre dans de «meilleures conditions humaines». Selon quelques témoins oculaires, la cause principale de ce crime est un échange de regards agressifs entre la victime et les meurtriers, ce qui a provoqué une crise de démence chez les adolescents qui ne se sont pas contentés de frapper le jeune Sofiane, mais aussi le poignarder avec une arme blanche qu'ils avaient en leur possession. La victime fut évacuée en urgence à l'hôpital de Lausanne où elle a succombé après trois jours de soins intensifs. Les autorités suisses ont pu, quelques minutes après le drame, arrêter les criminels avec l'aide des témoins présents sur la scène du crime. D'après les mêmes sources, les adolescents criminels n'étaient pas de nationalité suisse. En effet, l'un est Arménien et l'autre originaire de l'Ukraine. Sofiane vient prolonger la liste des victimes algériennes qui sont mortes suite à des agressions criminelles dont la majorité racistes. On se souvient d'un autre crime sordide commis, il y a quelques années, contre le jeune Algérien Maâzouzi Djamel, qui a été tué au commissariat de police de la ville de Bruxelles en Belgique, sauf que l'ambassade d'Algérie n'a appris la nouvelle que cinq mois après son décès, ou encore le cas d'un jeune Algérien arrêté la semaine dernière à Nice. Billel est accusé du meurtre de son fils, un nouveau-né de sept mois. D'après la mère de l'enfant, Billel le père, âgé de 22 ans, donnait des petites tapes à son fils qui n'arrêtait pas de pleurer afin de le calmer jusqu'à ce que le nourrisson décède. Le père de l'enfant a été placé sous mandat de dépôt et purge sa peine à Nice. Quoi qu'il en soit, ce ne sont que quelques cas de ce que vivent les harraga en Europe, même s'ils quittent leur pays pour un meilleur avenir, il arrive parfois qu'ils le paient de leur vie.