A quelques jours du coup d'envoi de la compétition de la Nationale Deux, l'inquiétude est toujours de mise chez le CSC, puisque l'incertitude demeure quant au règlement final de la crise financière qui secoue les Vert et Noir depuis plusieurs mois. Même si promesse a été faite aux anciens joueurs d'être réglés rubis sur l'ongle, une seule tranche a été versée et le reste est aléatoire vu que les sponsors ou les «bienfaiteurs» ne se bousculent pas au portillon des Sanafir. Quant aux subventions des autorités locales, c'est toujours l'Arlésienne. Néanmoins des rumeurs insistantes annoncent le retour imminent d'anciens présidents du club pour donner une aide financière au président Benghezal qui n'arrive plus à honorer ses engagements. Ounis et Saïdi, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, sont donc, selon la rumeur des Sanafir, pressentis pour reprendre un rôle important au sein de l'échiquier du CSC. Nous avons contacté l'ex-président Ounis qui nous a déclaré «n'être pas surpris par cette information. C'est une invention des sbires de Boulhabib qui cherche à revenir au club en distillant une intox qui pourrait servir ses desseins.» «Pour ma part je le dis et le répète, le football, c'est fini pour moi que ce soit au CSC ou ailleurs.» Plus nuancée a été la réponse de Saïdi qui n'infirme ni ne confirme l'éventualité de son retour au CSC. Connu pour être dans les bonnes grâces du très médiatisé Boulhabib, il n'est pas exclu que «Moumou» puisse servir de cheval de Troie à «Soussou» pour mieux revenir à la tête des Sanafir, une éventualité que n'a jamais écartée le même Boulhabib.