L'arrivée des premières pluies d'automne inquiète. Les effets des dernières inondations sont encore vivaces. Les travaux de réhabilitation du chef-lieu de wilaya ont fait l'objet d'une sortie du wali accompagné du président de l'APW et de l'exécutif de wilaya. Les ronds-points, les boulevards, le périphérique contournant le chef-lieu par le nord, sont autant de chantiers visités par les responsables. Si au niveau de certains chantiers la satisfaction a été totale comme le site jouxtant l'université réalisé par l'entreprise locale Ergozoth, entreprise félicitée publiquement par le premier responsable, le wali était dans tous ses états au niveau d'autres sites en raison des retards enregistrés. Ainsi, pour le périphérique nord qui reliera l'entrée sur la RN 5 à la cité Errich, c'est le déplacement d'une ligne électrique moyenne tension qui bloque les travaux. La présence encore au centre-ville de baraques et de constructions provisoires nuisent aux travaux d'embellissement et de réhabilitation engagés à coups de millions de dinars. Saisissant l'occasion de la présence du premier magistrat de la ville, le wali a menacé de recourir à des actions répressives envers les récalcitrants. La pose des enduits extérieurs sur certaines constructions privées sera dorénavant sanctionnée. L'occupation des vastes espaces par des entreprises publiques ou privées dans des zones urbanisées fera l'objet d'une enquête dont se chargera le Drag, les domaines pour les récupérer et y domicilier des projets d'utilité publique. Un terrain concédé dans le cadre du Calpi sur la base d'une demande d'investissement, est utilisé comme aire de stationnement et de dépôt par le bénéficiaire. La Sntr, de son côté, détient un terrain d'une superficie supérieure à 3000 m² alors que le projet LSP enseignants ne trouve pas encore d'assiette, dira le wali. Autres points noirs répertoriés, le retard consommé par l'entreprise Sapta dans la pose des deux passerelles piétonnes du pont Sayah et la réalisation du connecteur des eaux pluviales et usées longeant le siège de la cour de justice. A l'occaion, il a été procédé à l'inauguration de la deuxième trémie, au titre de l'exécution d'un programme d'amélioration urbaine. Cet ouvrage d'art permettra une meilleure fluidité du trafic routier, notamment vers la cité Draâ El Bordj de Bouira. Précisons que ce tunnel désenclavera le lotissement Draâ El Bordj qui regroupe plus de 300 lotissements et reliera avec la réalisation du tunnel sous la voie ferrée la sortie sud de la ville. La stèle réalisée par un ex-DEC, aujourd'hui décédé et qui, à l'usure, est identifiée à ce cadre, va faire l'objet d'une réhabilitation et sera dédiée à sa mémoire, décidera le wali. Pour clore cette énième sortie, la délégation s'est rendue sur le site du contournement d'El Adjiba. Pour taire une rumeur qui faisait état du mauvais paiement des ouvriers, le directeur de chantier italien, Todini, affirmera que le dernier ouvrier perçoit 20.000 DA. Le travail en jour de repos est majoré à 100%. Les heures supplémentaires sont rémunérées à 75% du salaire. La grille de salaire sur ce chantier s'étale sur une fourchette minimale de 20.000 à 130.000 dinars pour le salaire le plus important.