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Le point de non-retour
PALESTINE
Publié dans L'Expression le 13 - 08 - 2001

Yasser Arafat en appelle, à nouveau, à la communauté internationale à intervenir dans le dossier du Proche-Orient.
Il semble bien que la situation au Proche-Orient ait atteint le point de non-retour qui qualifie l'intervention, d'une manière ou d'une autre, d'une force tierce extérieure aux deux parties. C'est en fait, la seule solution aujourd'hui envisageable pour prévenir tout dérapage pouvant mettre en danger la paix dans la région. De fait, les dernières décisions prises par les forces d'occupation israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, attestent que le gouvernement Ariel Sharon a définitivement tourné le dos à toute solution pacifique et négociée. L'accélération du démantèlement et la mise sous séquestre des institutions de l'Autorité autonome palestinienne en sont une indication qui ne trompe pas sur les intentions réelles des Israéliens. En vérité, l'actuel chef du gouvernement israélien,Ariel Sharon, avait bien affirmé, avant sa prise de pouvoir en février dernier, et alors qu'il était dans l'opposition, que, pour lui, le processus d'Oslo était mort et enterré. Ce qui pouvait entrer dans le cadre d'une surenchère électorale, se révèle chaque jour, de plus en plus, l'axe principal de la politique palestinienne du gouvernement d'union nationale Sharon-Peres (Likoud-Travaillistes). La fermeture et l'«annexion» jeudi, de la Maison d'Orient, siège, officieux de l'OLP, et de l'Autorité autonome palestinienne ; la fermeture, hier, du siège des Télécommunications de l'Autorité autonome à El-Qods occupée, sont une attaque frontale autant contre l'Autorité autonome palestinienne elle-même (en tant que gouvernement autonome palestinien issu du processus de paix) que, plus généralement, le processus de paix. Ariel Sharon, fidèle à sa logique s'appuyant sur la seule force, fait ainsi revenir le problème proche-oriental, quatorze années en arrière, à ce qu'il était à la veille de l'Intifadha de décembre 1987. Aujourd'hui, l'on peut se demander si effectivement les Israéliens avaient un moment envisagé sérieusement de concrétiser les accords intérimaires du processus de paix, et d'honorer leurs engagements envers les Palestiniens. Tétanisée par le lobby pro-israélien, et par la peur d'accusation d'antisémitisme, la communauté internationale quoique consciente des dégâts que commettait l'irrédentisme israélien, avait laissé Israël porter des coups de poignard au processus de paix, faisant supporter la responsabilité aux deux parties, quand elle n'imputait pas aux Palestiniens l'impasse où s'est fourvoyé le processus de paix. De son côté, la commission Mitchell n'a pas osé prendre toutes ses responsabilités en accédant aux demandes palestiniennes d'envoi d'une force d'interposition internationale, et cela pour ne point culpabiliser l'Etat juif. C'est seulement maintenant que la spirale de la violence met en danger la paix dans la région que des voix, hélas encore ténues, envisagent la possibilité de mise sur pied d'une telle force dans les territoires occupés. L'appel à une intervention internationale du président Arafat va dans ce sens en insistant sur l'urgence de l'envoi d'une force internationale d'interposition. Dans son message aux autorités influentes du monde, (MM. Bush, Poutine, Jiang Zemin, aux présidents des Unions européenne et africaine, au secrétaire général du mouvement des Pays non alignés, de même qu'au Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg - en tant que dépositaire avec les Américains des accords d'Oslo-), M Arafat, rappelle (copie à l'appui) qu'Israël s'était engagé «à ne pas porter atteinte aux institutions palestiniennes» à El-Qods occupée. Faut-il souligner que les documents en question ont été signés, côté israélien, par l'actuel titulaire du poste des Affaires étrangères, et l'un des architectes des accords d'Oslo, Shimon Peres. Maintenant, Israël, outre le fait qu'il n'a pas honoré ses engagements envers le processus de paix, ne respecte plus ni l'esprit ni la lettre d'accord conclu sous l'égide de la communauté internationale.
Que fait donc la communauté internationale, doit-elle attendre l'irréparable pour agir?


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