L'ex-capitaine des Bleus a affirmé qu'il croyait en l'équipe de France. Zinédine Zidane pense même que les hommes de Raymond Domenech feront «une grande Coupe du monde» avant d'affirmer son soutien à celui-ci: «Il faut être derrière lui.» Le soutien est total. Zinédine Zidane l'a clamé haut et fort lors de sa dernière sortie médiatique. Pour l'ancien icône du football hexagonal, la France va valider son ticket pour l'Afrique du Sud. Mieux, les Bleus brilleront en juin prochain: «Pour moi, ils vont se qualifier, et je suis sûr qu'ils feront une grande Coupe du monde.» Lui qui avait exprimé de la défiance à l'égard de Raymond Domenech a aujourd'hui revu sa position, l'heure est à l'union sacrée derrière la sélection tricolore: «Il faut être derrière lui. Ce n'est pas maintenant qu'il faut s'en séparer. Il faut passer par les barrages. Passons-les avec lui. Après on verra. Personnellement, j'ai mon avis. Mais si je le donne, on va parler du lobby de France 98. Le plus important aujourd'hui, c'est l'équipe de France. Je suis persuadé qu'ils vont se qualifier. Dans ce cas, j'estime difficile de renvoyer quelqu'un qui aura fait son boulot.» L'ancien meneur des Bleus a son avis sur les maux qui ont rongé les Bleus durant les éliminatoires au Mondial sud-africain. Tout ne serait selon lui qu'une question de confiance: «Un moment donné quand vous n'avez pas de confiance... Moi j'ai passé un moment très difficile à Madrid. Tu as presque l'impression de ne plus savoir jouer au foot. Tu te dis c'est moi qui joue comme ça?», a-t-il lancé. Et d'ajouter: «Comme dans la vie, il faut passer par ces moments-là. Et l'équipe de France est peut-être à ce moment-là aujourd'hui.» Et l'ancien numéro 5 du Real Madrid de tracer un parallèle entre cette équipe de France et la sélection espagnole: «Je disais la même chose par exemple de l'Espagne: pendant très longtemps ils ont été à la rue et en retrait», a-t-il exposé dans cet entretien réalisé par Bixente Lizarazu. «Ça a toujours été une belle équipe, avec de beaux joueurs, et elle n'avait jamais rien gagné. Je me disais: comme pour nous en 1998, l'Espagne, le jour où elle gagnera, ira très haut. Le fait de gagner, ça vous apporte la confiance», a-t-il conclu.