Ils organisent une conférence de presse aujourd'hui. Les syndicats autonomes de l'éducation campent sur leurs positions. En effet, ces derniers semblent déterminés à poursuivre le débrayage qualifié d'illégal par la justice. A la lumière de cette nouvelle donne, les syndicats, membres de l'intersyndicale animeront une conférence de presse, aujourd'hui, au siège du Cnapest, sis Mohammadia à Alger. Cette conférence sera suivie d'une réunion d'évaluation de la grève. Ainsi, les syndicalistes autonomes arrêteront les actions accompagnatrices du débrayage. Donc, l'éventualité de l'organisation de sit-in et autres manifestations publiques n'est pas à écarter. Après la grève, les syndicats envisagent la possibilité d'occuper la rue. Et cela pourrait constituer la réponse à la décision de la justice. Pour rappel, le département de Benbouzid avait saisi la justice au deuxième jour de cette action de contestation. «Nous avons saisi la justice dès lors que le dialogue a été rompu par les syndicats grévistes», a expliqué, hier, M.Boumaraf, conseiller à la communication au ministère de l'Education. Joint au téléphone, M.Boumaraf a précisé que «le ministère n'a jamais fermé les portes aux syndicats». Le Mouvement pour la réforme nationale (MRN) a apporté, hier, son soutien aux enseignants en grève. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le MRN a indiqué: «Les enseignants ont le droit de bénéficier de l'effet rétroactif du régime indemnitaire, à l'instar des travailleurs dans les autres secteurs.» Pour rappel, la circulaire du ministre n°03 du 30 septembre dernier a précisé que «la date d'effet du régime indemnitaire commence à partir de sa parution au Journal Officiel.» Ainsi, cette décision a annulé l'effet rétroactif du régime indemnitaire. Cela a provoqué la colère des syndicats autonomes de l'éducation. En effet, ces derniers revendiquent l'application de l'effet rétroactif du régime indemnitaire à partir de janvier de l'année dernière.