Alger est encadrée par des failles sismiques en perpétuelle activité. Une simulation d'un séisme d'une forte magnitude à Alger a été opérée hier par la Protection civile. Le choix de la capitale comme théâtre de cet exercice n'est pas fortuit. La zone côtière en particulier et la zone algéroise en général sont des régions hautement sismiques. Les 4 sites concernés par cet exercice à savoir, la briqueterie d'El Harrach, Sidi M'hamed, Bâtiment 152 à la rue Hassiba-Ben Bouali et Moham-madia, comprennent en somme des vieilles bâtisses vulnérables. L'exercice en question fait partie d'un programme de formation globale initié depuis 2008 entre la Protection civile algérienne en collaboration avec la Sécurité civile française. Ce programme qui s'achèvera en 2010 est financé par le Fonds de solidarité prioritaire (FSP) doté de 2,3 millions d'euros. Le métro d'Alger, dont la mise en service est prévue pour 2010, peut être touché de plein fouet par un tremblement de terre. Selon le commandant de l'Unité nationale d'intervention et d'instruction, le colonel Hellaoui, la Protection civile s'y prépare déjà puisque la formation de sections spéciales dans le sauvetage dans les tunnels et métro est déjà enclenchée. «Une équipe spécialisée pour ce genre d'interventions très délicates est en cours de formation», a indiqué notre interlocuteur. Selon le lieutenant-colonel, Marc Dumas, «la problématique pour ce genre d'infrastructures souterraines comme le métro est la même qui se pose au niveau des tunnels»