Ça parle encore de l'Algérie chez «nos frères» égyptiens. Le président de la Fédération égyptienne de football, Samir Zaher, revient encore sur la tenue de la fameuse conférence de presse internationale. Après plusieurs reports, M.Zaher annonce une fois de plus que cette conférence se tiendra le 7 janvier prochain dans l'un des grands hôtels du Caire. Même si l'opinion publique égyptienne est convaincue que cette sortie médiatique n'apportera pas de nouveauté, Samir Zaher tient à ce rendez-vous rien que pour essayer de justifier son échec dans la gestion du football égyptien. D'autant plus que cette conférence a été annoncée au lendemain du match de Khartoum, qui a vu l'Egypte s'incliner devant l'Algérie sur un score de 1 à 0. Autrement dit, Zaher tient à de ce rendez-vous médiatique depuis le 18 novembre, mais celui-ci il n'a jamais eu lieu. Dans un long entretien accordé au journal égyptien El-Ahram, le président de la FEF est revenu sur cette histoire des reports, ainsi que sur le choix et la date du 7 janvier. «Le choix de cette date est stratégique dans la mesure où nous allons tenter de faire entendre notre voix partout dans le monde et de dévoiler ce qui s'est réellement passé», a déclaré M.Zaher. Concernant le report, Samir Zaher l'a expliqué ainsi: «Nous avons reporté la conférence après avoir su que l'énoncé du verdict de la Fifa prendra encore du temps. Donc, nous avons choisi cette date stratégique». M.Zaher croit encore que cette conférence influencera la décision de la Fifa. «Nous sommes conscients que la Fifa subit des pressions et nous voulons expliquer à cette instance internationale que ce sont les bains de sang qui décident du résultat sur les terrains de football et non pas le fair-play.» Pour la énième fois, M.Zaher explique que les joueurs et les supporters de son pays ont été terrorisés au Soudan. Sur ce qu'il appelle les évènements de Khartoum, M.Zaher a fait savoir que la FEF «a rédigé tout un rapport contre l'arbitre de la rencontre qui a fermé les yeux sur la violence dans le rectangle vert. Généralement, nous n'avons fait aucun retard dans le dépôt de nos rapports». Interpellé sur sa présence, au même titre que le président Mohammed Raouraoua, à Ryadh, à l'occasion de la rencontre de l'Union arabe de football, M.Zaher a répondu: «Je me suis rendu à Ryadh dans le but de dévoiler les vérités au monde arabe. Mais dès que j'ai appris la présence de Raouraoua, j'ai décidé de me retirer», a-t-il conclu.