Ils ont réagi à la mesure de radiation décidée par la direction nationale, à l'encontre du président de l'APC. Après Tademaït, c'est au tour de 23 millitants de Tirmitine de claquer la porte de leur parti, le FFS. En effet, ils ont réagi à la mesure de radiation décidée par la direction nationale à l'égard du président de l'APC et ancien militant du plus vieux parti de l'opposition. Dans une déclaration qu'ils ont rendue publique, les démissionnaires affirmaient que leur action est bien concertée et qu'elle s'inscrit en droite ligne avec les précédents départs des militants qui refusent la gestion de l'actuel premier secrétaire de leur parti. Les 23 militants, dont deux élus à l'APC de Tirmitine, précisent dans le même document, qu'ils ont claqué la porte du FFS par solidarité avec le président de l'APC. A rappeler aussi que cette mesure disciplinaire concerne aussi cinq présidents d'APC du parti de Aït Ahmed pour avoir participé, le 27 du mois de juillet 2008, à la réunion du Président Bouteflika avec les maires. Dans la même déclaration, les 23 démissionnaires rappellent à Tabbou que les militants du parti ne renonceront jamais à leur droit d'appréciation sur des situations qui les intéressent au même titre que les dirigeants. Loin de constituer une renonciation à leurs obligations, estiment les militants, leur position est l'expression du refus de la conception autoritaire de l'action politique qui prévaut au FFS sous le règne de Karim Tabbou. Notons, par ailleurs, que la démission des militants de Tirmitine a été précédée par d'autres, suite à l'exclusion des cinq maires en question des rangs du parti. Toujours contestant la gestion de l'actuel premier secrétaire du plus vieux parti de l'opposition, 27 autres militants ont claqué la parte du FFS dans la commune de Tadmaït par solidarité avec le maire radié. L'on se rappelle que parmi ce groupe se trouvent quatre élus à l'Assemblée populaire de la même commune la faisant basculer vers un mode de gestion d'élus indépendants. Enfin, l'effet «dominos» n'est pas pour s'arrêter car, lors d'une réunion des élus et militants contestataires, il y a deux mois, les concernés prévoyaient d'autres actions pour demander des comptes au premier secrétaire du parti. Ce n'est pas tout, mais, il semblerait que depuis l'arrivée de Tabbou, le nombre des mécontents augmente, s'ajoutant aux contestataires du congrès de Tipasa. Cela sans évoquer la colère des populations face à la gestion catastrophique des communes par la grande majorité des élus du parti.