La coordination des notaires de la wilaya de Tizi Ouzou a tenu ce jeudi une rencontre pour discuter des conditions générales d'exercice de leur fonction. Réunis sous la coupe de la Chambre régionale de leur ordre, ils se sont penchés, tout le long de cette journée, sur les différentes propositions de réformes de l'acte notarial et la meilleure manière de l'adapter aux évolutions qui ont touché tous les domaines de la vie juridique du pays. Toutefois, en présence du secrétaire général de la Chambre nationale, les intervenants sont longuement revenus sur les applications juridiques de la fridha. Ils ont relevé un grand nombre d'embûches qui se dressent sur leur chemin en la matière. Ce point est d'autant plus important que les erreurs ne sont pas admises car elles conduisent généralement à des complications qui se manifestent par des conflits interminables. Ces antagonismes, de leur côté, engendrent des lenteurs dans le système juridique qui devient l'unique recours des citoyens concernés. Ainsi et pour protéger ces derniers d'éventuelles complications, M.Boulekriat suggérait de situer avec précision la responsabilité juridique du notaire en tant que partie prenante dans l'acte. Le même orateur n'a pas omis, à cet effet, de signaler que c'est l'unique cas où le notaire demeure dans le flou et par voie de conséquence, face aux erreurs juridiques qui menacent sa profession. De son côté, lors de son intervention, le procureur général a tenu à rappeler à ces derniers la nécessité d'entourer la profession de toute l'attention nécessaire afin d'éviter les fautes professionnelles. II n'hésitera pas, à cet effet, à rappeler au notaire que le tribunal de Tizi Ouzou reste à leur entière disposition pour les aider dans leur tâche. En effet, la fonction de notaire est au centre de tout l'intérêt des pouvoirs publics comme des populations. Les différentes procédures commerciales, juridiques et administratives sont sanctionnées toutes ou presque par l'établissement d'un acte notarié. D'un autre côté, le notaire représente dans bien des cas litigieux, l'unique voie de témoignage. C'est la raison pour laquelle aujourd'hui plus que jamais, avec le développement rapide de l'économie, la fonction de celui-ci doit être adaptée. C'est une façon de protéger le notaire, mais aussi de rendre les procédures juridiques plus rapides et adéquates à l'univers économique moderne. A noter également que l'importance de la journée de jeudi dernier apparaît lorsque l'on sait que la wilaya de Tizi Ouzou a connu, il y a quelques années, des scandales qui ont éclaboussé des notaires très connus.