Dans une déclaration rendue publique, samedi, l'Union de wilaya de Tizi Ouzou du Snapap appelle à une journée de grève le 20 janvier dans l'ensemble des Cfpa et les Insfp. Le porte-parole du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique justifie son action de protestation par une panoplie d'atteintes à la corporation. En premier lieu, la grève est motivée, selon le même document, par le «mépris affiché à l'égard de leur structure syndicale et le refus de recevoir leur délégation en tant que syndicalistes majoritaires». Comme revendications, les rédacteurs du document énumèrent un grand nombre de revendications, notamment la révision du statut particulier jugé dégradant en comparaison avec celui réservé au secteur de l'éducation. Puis les rédacteurs du document se sont intéressés au sort réservé aux 185 postes de promotion interne et exceptionnelle accordés par le ministère au profit des travailleurs de la wilaya. Ils estiment, que malgré l'effort consenti par les pouvoirs publics en débloquant des budgets, la wilaya de Tizi Ouzou n'a jamais bénéficié de ces postes. A ce sujet, les syndicalistes demandent des promotions arbitraires qui sont qualifiées de démotivantes pour les compétences avérées. Sur un autre registre, le Snapap dénonce la gestion du dossier des logements qui a besoin d'une réelle opération d'assainissement après les irrégularités et le favoritisme qui ont touché sa distribution. Les représentants des travailleurs signalent, à cet effet, des appartements non occupés qui auraient dû être attribués à des travailleurs qui sont sans abri et la distribution de ceux qui sont en voie de réception. Au sujet de l'activité syndicale, le Snapap n'omet pas de signaler les différentes entraves que rencontrent ces membres dans leur quotidien de militants. Le harcèlement et les intimidations sont, selon les rédacteurs du document, l'unique réponse accordée par les responsables du secteur à leurs doléances et à leurs tentatives de sensibiliser les travailleurs. Enfin, les syndicalistes s'inquiètent de l'état dans lequel se trouvent de nombreux Cfpa comme celui de Oued Aïssi et interpellent les services concernés à intervenir pour améliorer les conditions d'étude dans ces établissements. A noter aussi que des actions sont prévues en cas d'absence de volonté des parties concernées de chercher des solutions à ces différents problèmes de la corporation.