Le RCD, le FLN, le RND et le FNA ont leurs candidats à la course aux sénatoriales à Béjaïa. Deux indépendants sont également en lice. Ces derniers vont sérieusement bousculer l'ordre établi. Ils essaient de mettre à profit le mécontentement au sein des partis politiques pour obtenir des sièges. À une journée des élections, il faut signaler la percée des indépendants qui jouent aisément dans la cour des grands. Une situation rendue possible suite à la déperdition organique que connaissent les partis politiques. Smail Meheni est l'un des candidats indépendants. Il y a aussi le député Belkacem Meziane, ex-P/APC d'Amizour et ex-cadre du RCD L'ex-parti unique qui compte 93 élus (APW et APC) est au deuxième rang par nombre d'élus. Mais son candidat, Mohand Akli Bourouih a été éliminé aux primaires. Sa candidature rejetée car il est aux prises avec la justice. Le parti de Belkhadem risque de connaître une déperdition de voix lors des élections de demain. Salah Deradji reste confiant en comptant sur la discipline des élus et des militants du FLN. Le parti de Ouyahia s'est engagé dans la course des sénatoriales avec la candidature de Abderahmane Bensbaâ, P/APC d'Akbou, un élu indépendant qui a fini par rallier le RND où règne le calme. Il mise sur les 60 élus et les quelques ralliements à propos desquels il n'a pas voulu communiquer. Grâce au pacte avec le PT, le parti de Ouyahia risque de créer la surprise, à entendre ses élus qui affichent un optimisme certain. L'élu indépendant, Idir Hamour, P/APC d'Adekar, ne bénéficie d'appuis ni dans le camp des indépendants ni dans celui d'autres formations politiques. Le représentant du parti de Moussa Touati est Abdellah Zerouklene, l'ex-P/APC de Boukhlifa. Moussa Touati veut rendre son parti plus visible sur la scène politique béjaouie. Le collège des grands électeurs compte initialement 503 élus (APW/APC). Il faut faire l'impasse sur les 140 élus du FFS et les 6 élus du PST.