Les Oranais s'apprêtent à rééditer, majestueusement l'ambiance de la consécration des Verts face à l'Egypte le 18 novembre dernier. A quelques heures avant le coup d'envoi de la compétition africaine, la capitale de l'Ouest a renoué avec sa sempiternelle tradition, la fête. «A mon avis, le premier match, dit difficile, sera à la portée de notre équipe, nos joueurs ne sont ni dupes ni amnésiques vu qu'ils sont les ambassadeurs du football arabe au pays de Mandela», a affirmé Youcef Mahammed, fou supporter des Verts. «En revanche, les Verts et leur staff technique ne doivent pas sous-estimer le Onze du Malawi vu que celui-ci a fait preuve de son talent lors du match qu'il a disputé, mercredi, contre le Ghana. C'est là le gros des débats actuels d'Oran tout en se préparant activement à suivre la Coupe d'Afrique sous les couleurs vertes. Les Verts continuent à s'entourer de leurs fous amoureux. Passé l'onde de choc égyptienne, le ton est donné à Luanda. El Bahia, n'est pas en reste en fixant ses fréquences sur la capitale angolaise. Les hommes de Saâdane sont conscients de la rude mission qui les attend, il faut qu'ils réalisent l'exploit», commentent les Oranais. Pour la circonstance, El Bahia a revêtu un habit des plus vert cette fois-ci. La première rencontre africaine des Verts draine, d'ores et déjà, les foules qui scrutent des yeux les lieux favorables à transformer en grands panneaux de projection des matchs de l'Equipe nationale. Depuis l'attaque qu'ils ont subie au Caire, les Verts ont suscité un intérêt particulier. Une exaltation populaire sans précédent s'est emparée des Oranais. La fougue est phénoménale. Un raz-de-marée, aux couleurs nationales, frappe de plein fouet la capitale des Lions. Aussi, cet enthousiasme pour l‘Equipe nationale est visible à travers le regain d'intérêt pour la chansonnette dédiée aux Fennecs. Le football et l'Equipe nationale permettent aux aventureux d'oublier la harga et ses bilans dramatiques.