Connus pour leur attitude provocatrice, les Egyptiens et dès la qualification de leur équipe nationale, lundi soir à Benguela face au Cameroun (3-1), ont immédiatement commencé les hostilités en mettant tout d'abord la pression sur le gouvernement angolais concernant les modalités d'octroi de visas pour les Algériens. Le gouvernement égyptien aurait même incité pour que l'on réduise au minimum le nombre de visas aux supporters algériens. A première vue, on comprend très vite que les Egyptiens ont de plus en plus peur de revivre la mésaventure de Khartoum, surtout après qu'ils aient appris que le gouvernement algérien s'apprête à préparer un autre pont aérien entre Alger et Benguela. Et pour revenir à cette nouvelle polémique, une certaine presse égyptienne a même utilisé des termes très forts pour s'attaquer de nouveau à l'Algérie en général en employant, par exemple, le mot «voyous» en parlant de supporters algériens. «Le gouvernement angolais doit assumer ses responsabilités concernant les modalités de délivrance de visas pour les Algériens. Et si ceux-ci vont à nouveau envoyer leurs voyous, on fera de même car l'Egypte est aussi capable d'envoyer tous ses repris de justice juste pour faire face aux voyous algériens», a déclaré l'un des hauts responsables égyptiens. Il est clair qu'une nouvelle polémique est en train de se préparer en Egypte, mais les Algériens ne vont aucunement tomber dans le caniveau, ils préférent répondre sur le terrain et dans les tribunes. Mais la bonne nouvelle, est que le gouvernement angolais préfère rester en dehors de cette polémique en annonçant qu'il ne changera aucunement sa politique envers l'Algérie et ses supporters. «L'Angola est un pays hospitalier qui tend les bras à tout le monde et en particulier, à ses vieux amis. Je pense que les relations algéro-angolaises ne datent pas d'hier et ce n'est pas aujourd'hui qu'on va changer notre politique avec ce pays frère», a indiqué le ministre de l'Intérieur angolais. No comment!