En concédant le nul sur son terrain fétiche de Zioui devant le CABBA, le NAHD semble avoir hypothéqué son avenir parmi l'élite. Encore une fois, le Nasria n'a pas su mettre à profit l'avantage du terrain et la mauvaise passe que traverse son adversaire du jour pour renouer avec la victoire et se refaire une santé en maintenant l'espoir de figurer parmi les pensionnaires de la Division I lors du prochain exercice. Au contraire, la désillusion a été totale au coup de sifflet final du referee. A l'issue du nul concédé à domicile, conjugué au surprenant succès ramené hors de ses bases par l'ex lanterne rouge le MSPB aux dépens du MC El Eulma, le NAHD occupe désormais seul la lanterne rouge. Il faut reconnaître que le fond du problème chez les Husseindéens est beaucoup plus d'ordre psychologique. Depuis un certain temps, les joueurs évoluent la peur au ventre de faillir, en particulier à domicile, devant leurs fans qui exercent une grande pression. A vrai dire, les coéquipiers du capitaine Gana, hantés par le spectre de la relégation ne jouent pas à cent pour cent de leurs moyens, car le doute ronge leur esprit, se répercutant sur leur rendement. A ce rythme, le NAHD éprouvera des difficultés pour refaire son retard surtout que le calendrier ne plaide guère en son faveur avec, au menu, les quatre derbies algérois, à commencer par celui de samedi prochain face à l'USMH au stade de Lavigerie. Sauf miracle, le Nasria ne pourra échapper au purgatoire. Certes, mathématiquement parlant, les camarades du portier Asselah gardent leurs chances de maintien intactes. Pour ce faire, ils doivent faire le plein sur leur terrain et ramener le maximum de points de l'extérieur. Il n'en demeure pas moins que le prochain match contre les Harrachis avec son caractère derby déterminera, dans une certaine mesure, les chances réelles de maintien en D1 de la formation de Hussein Dey.