Ce médicament a du mal à pénétrer le marché algérien. A 2000 DA et des poussières, la boîte de quatre comprimés, le Viagra «est un produit de luxe!», se plaint presque ce pharmacien de la place du 1er-Mai, à Alger. Il relève aussi que «le produit est rarement prescrit par les praticiens». Ça n'arrange pas les ventes. «A peine si 3 ou 4 boîtes sont vendues par mois», lance-t-il avec un rictus de déception. Sur le marché algérien depuis 1999, le Viagra a des difficultés à décoller. «8000 boîtes par mois sur tout le territoire national!», révèle le directeur commercial de Pfizer Algérie, distributeur exclusif du produit. «Ce chiffre ne veut rien dire», tient-il à souligner, en faisant allusion au flou qui caractérise le marché national.