Les associations patronales comptent intensifier leur coopération avec les Italiens. 25 entreprises algériennes participeront au 2e Forum économique méditerranéen qui se tiendra les 25 et 26 février à Rome. C'est ce qu'on a appris hier à Alger auprès de l'Institut italien pour le commerce extérieur lors d'une conférence de presse. M.Giampaolo Cantini, ambassadeur d'Italie à Alger, s'est félicité de «la haute qualité de la participation algérienne» à ce Forum en rappelant la visite fructueuse, en mai dernier, à Alger, du ministre italien du Commerce et du Développement économique, M.Claudio Scajola. Le diplomate a noté «le niveau élevé des relations interdépendantes en matière de technologie, d'information et de communication». Il n'a pas omis de souligner qu'«il n'y a pas que les hydrocarbures. Il existe, a-t-il dit, d'autres créneaux importants à exploiter, comme l'énergie solaire, les ports et la navigation maritime ou encore la technologie». L'objectif de cette seconde édition, selon Samuele Porsia, directeur de l'ICE, est de «renforcer les relations économiques avec les pays du Bassin méditerranéen...et d'approfondir les possibilités de coopération industrielle et d'investissements pour les entreprises italiennes avec leurs homologues du Bassin méditerranéen». Etaient présents à cette présentation, le président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens, Habib Yousfi, le président du Forum des chefs d'entreprise Réda Hamiani, et le délégué général de l'Association des banques et des établissements financiers, Abderrahmane Benkhalfa. M.Yousfi a indiqué que «la coopération algéro-italienne est basée sur des relations anciennes et que ce pays est un partenaire historique de l'Algérie». Il a estimé, en outre, que «les entreprises algériennes ont les compétences pour promouvoir la coopération bilatérale». nLe délégué général de l'Abef a relevé que cette coopération permet une régularité des relations bilatérales. Il soulignera que «si l'on ne réussit pas avec l'Italie on ne réussira pas ailleurs, dans le travail nécessaire de recentrage et de réorientation de la politique des investissements et de partenariat». En fait, cette coopération vise une substitution des importations par la multiplication des joint-ventures avec comme cible la délocalisation des entreprises italiennes. Réda Hamiani, quant à lui, a plaidé pour un «apaisement des craintes». Il préconise un «attachement solide au maintien de relations bilatérales fortes» avant de demander la compréhension de l'Italie pour «nous aider à construire le tissu industriel algérien». Ce 2e FEM fait suite à celui tenu il y a quatre ans à Palerme. Cette rencontre se penchera sur les dossiers économiques d'intérêt commun entre les représentants des pays riverains de la Méditerranée, les 25 et 26 février prochains, à Rome. Le Forum vise le renforcement des investissements entre les pays du Bassin méditerranéen, notamment dans les secteurs de l'eau, l'énergie, les nouvelles technologies et la logistique. Il comportera, entre autres, un business forum sur les opportunités et le renforcement de la collaboration entre l'Italie et les pays du Bassin méditerranéen, une table ronde sur le système des PME/PMI et la collaboration industrielle, un séminaire bancaire, des tables rondes sectorielles sur l'eau, l'énergie, les nouvelles technologies de l'information et de la communication et la logistique.