L'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Alger a mis en exergue l'évolution des droits de la femme en Algérie à l'occasion de la célébration du 8 Mars, Journée internationale de la femme. Pour étayer ses propos, David D. Pearce se base sur la dernière étude de Freedom House qui a révélé qu'au cours des cinq dernières années, l'Algérie est l'un des pays ayant enregistré le plus de développement en matière de droits de la femme au Moyen- Orient et que la femme algérienne jouit des plus grandes libertés dans la région. Et de souligner que ces dernières années, l'Algérie a pris un certain nombre de mesures positives pour donner plus de droits aux femmes, tels que la révision en 2005 du code de la famille, l'octroi de droits plus larges en matière de divorce et de logement, réduire le rôle de tuteur masculin pour les femmes, assurer le droit de la femme algérienne à transmettre sa nationalité à ses enfants, l'article 2004 du Code pénal sanctionnant le harcèlement sexuel et l'amendement constitutionnel de 2008 reconnaissant le rôle primordial de la femme en politique. «Cette année marque également le 15e anniversaire de la Quatrième Conférence mondiale de l'Organisation des Nations unies sur les femmes tenue à Pékin», a souligné dans un communiqué David D. Pearce. Lors de cette conférence, 189 pays ont signé une plate-forme d'action qui a confirmé la nécessité d'oeuvrer pour l'égalité des femmes dans l'accès à l'éducation, la santé, l'emploi, au crédit, et plus encore. Et le diplomate américain de rappeler que cette plate-forme «a souligné la nécessité de permettre aux femmes de participer pleinement à la vie économique et politique de leur pays et de protéger leur droit à vivre à l'abri de toute violence». Et d'ajouter: C'est lors de cette conférence que la première dame des Etats-Unis de l'époque, Hillary Rodham Clinton a déclaré: «Les droits humains sont les droits des femmes, et les droits des femmes sont les droits de l'homme.» Selon l'ambassadeur américain, les Etats-Unis dénoncent «la violence sexuelle sur les populations utilisée comme arme de guerre dans les conflits en cours en République démocratique du Congo, l'exclusion des femmes des négociations de paix qui affectent leur vie, la traite des femmes et filles, et enfin les mariages forcés des filles». De ce fait, souligne le communiqué, les droits des femmes s'entrecroisent avec les sphères de préoccupations traditionnelles et sont les moteurs de la croissance économique.