Le président du Front national algérien (FNA), M.Moussa Touati a fait part samedi à Guelma de l'opposition de sa formation politique au «retrait ou à l'ajournement du débat sur la loi criminalisant le colonialisme». Une telle mesure doit être soumise à un «référendum populaire», a-t-il estimé au cours d'un meeting à la maison de la culture Mohamedi-Youcef, avant de s'élever contre les «menées contre la souveraineté nationale qui se trament à l'étranger». Il a appelé, dans ce contexte, les responsables concernés à «riposter contre ceux qui portent atteinte aux symboles sacrés de l'Algérie». Le président du FNA a souligné à propos des récentes déclarations du ministre des Affaires étrangères français sur l'Algérie, et en réaction aux atteintes au drapeau national par un parti français, que «quiconque touche à notre emblème national et à notre histoire, nous touche directement». Evoquant les opérations de renouvellement des structures locales du FNA dont le mandat de trois ans arrive à son terme, M.Touati a parlé de «professionnalisme politique» en prévision des consultations électorales de 2012, pour lesquelles il a invité les femmes à «rejoindre dès à présent» les rangs de sa formation qui leur offre, a-t-il dit, «l'opportunité d'affirmer leur représentation». Au cours d'une conférence de presse, tenue en marge de son meeting, M.Touati a également estimé que le FNA a «souffert d'individus venus pour acquérir des sièges, avant de rejoindre d'autres partis». Il a souligné à ce propos que pour figurer sur une liste du FNA, il faut avoir une carte de militant au moins pendant deux années. Le FNA compte 2300 élus à l'échelle nationale, dont 17 femmes et une présidente d'APC, a rappelé le président de ce parti.