Il est enfin trouvé l'oiseau rare tant recherché pour driver le Onze national. Comme annoncé antérieurement, le Onze national sera confié à un entraîneur étranger. Dans le cadre de la politique de refondation du football que compte mener l'équipe Raouraoua, il a été convenu d'opter pour un entraîneur étranger. A ce sujet, nous venons d'apprendre d'une source crédible que le choix s'est définitivement porté sur le technicien italien, Giovanni Trapattoni qui avait conduit la Squadra Azzura lors du dernier Mondial. Il faut savoir que la FAF a l'intention de confier au nouveau coach national la tâche de superviser les EN, toutes catégories confondues, pour un véritable travail de fond. Une délégation de la Fédération algérienne de football, conduite par son président M.Mohamed Raouraoua, s'est rendue dernièrement dans la capitale italienne, Rome, où elle avait rencontré le sélectionneur italien afin de le convaincre de prendre en main les destinées des Fennecs. Lors des négociations entre Raouraoua et Trapattoni, le dynamique patron du groupe Khalifa, Abdelmoumen Khelifa, aurait avancé des garanties et des assurances quant aux moyens à mettre en oeuvre pour redonner un nouvel essor au football national et le faire sortir de sa léthargie Abdelmoumen Khelifa serait même derrière le coup de pouce qui aurait convaincu le technicien italien d'accepter de prendre en charge la sélection nationale. Une léthargie dans laquelle les anciens dirigeants l'avaient plongée avec leur gestion catastrophique et le manque de vision à long terme. Un vaste chantier touchant à tous les aspects liés au football, à l'instar de la formation, et la qualification de l'EN à la CAN 2004 de Tunis et au Mondial allemand de 2006, attend le nouveau sélectionneur. Opter pour un entraîneur étranger susceptible d'apporter un plus n'est guère une tare puisque les techniciens du cru n'arrivent pas à redorer le blason terni du football national. Bien au contraire d'autres pays ont déjà franchi le pas à l'image de l'Angleterre, berceau du football, qui a fait appel au Suédois Erikson. A l'instar de la Tunisie, de l'Arabie Saoudite, du Nigeria, du Cameroun, du Sénégal, véritable révélation du dernier Mondial, et tant d'autres encore, l'Algérie compte se mettre au diapason des grandes nations du football mondial. Un choix qui a fait ses preuves quand on voit le niveau atteint par leur sélection et le nombre de joueurs issus de ces pays évoluant dans les meilleurs championnats européens. D'autres techniciens étrangers sont déjà passés à la tête de l'Equipe nationale et ont fait un travail de fond à l'exemple de Lucien Leduc et de Rogov qui avait offert sa première participation à l'Algérie au Mondial espagnol. Auparavant la fédération avait entamé des discussions avec un certain nombre de techniciens étrangers. Le nom du Français Troussier, l'ex-coach du Japon et ex-candidat à la succession de Roger Lemerre à la tête de l'équipe de France, avait été avancé avec insistance. Cependant, en ce qui concerne Troussier, il faut dire que l'aspect financier a été un grand obstacle, lorsqu'on sait que ce dernier percevait, au Japon, un salaire mensuel de 1 million de francs, soit environ un milliard de centimes algériens.