L'hépatite B continue à noircir la longue liste des maladies à hauts risques tandis que les responsables locaux tentent de rassurer, vainement, que la situation n'est pas alarmante et ne suscite aucune crainte. Durant les deux premiers mois de l'année en cours, 150 nouveaux cas sont venus alourdir le bilan de l'année écoulée où ont été enregistrés plus de 1000 personnes atteintes de l'hépatite B. La situation est inquiétante. Ce sont les plus au fait qui sont les premiers épouvantés en n'écartant pas les effets ravageurs des maladies nosocomiales et les hauts risques d'attraper un quelconque virus en se présentant aux services médicaux. Les patients qui s'y rendent s'exposent au risque de contracter une maladie. «Toutes les mesures, devant pallier des situations pouvant induire à la prolifération des pathologies sont sérieusement mises en oeuvre conformément aux normes universelles et instructions répétées de la tutelle» indique-t-on au niveau local.