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Les partis qui regardent ailleurs
LE FLN, LE MSP, LE RND ET LE PT
Publié dans L'Expression le 22 - 03 - 2010

Les acteurs politiques les plus en vue ont accordé leurs violons pour ne pas parler des préoccupations citoyennes.
Ils ont accès aux médias lourds, ils ont le droit d'organiser des manifestations publiques, mais leurs préoccupations sont en décalage avec la réalité sociale. Le FLN, le RND, le PT et le MSP semblent regarder ailleurs que le terrain des émeutes, des grèves et de la flambée des prix. Le FLN etait préoccupé par son 9e congrès. Pour la façade, ce rendez-vous s'est passé dans une ambiance festive au complexe sportif Mohamed-Boudiaf, sur les hauteurs d'Alger. Tout près de là, les émeutes du logement faisaient rage. C'est le cas, notamment, au Gué de Constantine, à Zaâtcha dans la commune de Sidi M'hamed et à Diar Echems.
Plusieurs familles vivent sous le même toit. Dans plusieurs cas, ces toits couvrent une seule pièce. Pis encore, d'autres familles sont expulsées de leurs maisons. Elles occupent des cages d'escaliers. Le décor est planté. Il suffit de la publication de liste des bénéficiaires de logements pour que l'émeute éclate.
Pour le FLN, l'enjeu est ailleurs. Il s'agit d'exiger de la France la repentance de ses crimes coloniaux. Cette exigence cache une velléité politique, celle d'éviter le débat de fond aux assises du doyen des partis politiques. Dans une lettre adressée aux congressistes, Abdelhamid Mehri, ancien secrétaire général du FLN, a appelé à faire un état des lieux sur la situation politique du pays. Sa lettre est passée sous silence. La nouvelle composante du comité central espère davantage que ce genre d'échange.
Et dire que le FLN a choisi une date hautement symbolique pour l'ouverture de son congrès: le 19 Mars. Cette date rappelle le cessez-le-feu signé entre le Gouvernement provisoire de la République algérienne (Gpra) et la France coloniale en 1962. Depuis, l'Algérie a fait son chemin cahin-caha. Aujourd'hui, le pouvoir d'achat des citoyens ne cesse de s'éroder. Les prix des produits de large consommation s'embrasent. Face à cette situation, le Rassemblement national démocratique (RND) se projette pour les prochaines échéances électorales. Pour ce faire, il avance la thèse de la main d'officines occultes dans l'agitation sociale que connaît le pays. Le 11 mars dernier, le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a invité les membres du conseil national de sa formation à analyser «la signification d'une série de phénomènes qui se manifestent actuellement et comprendre leur objectif réel».
A l'occasion, M.Ouyahia n'a pas été tendre à l'égard des praticiens de la santé publique. «Cessez avec cette hypocrisie», leur a-t-il lancé.
Les praticiens observent une grève depuis plus de trois mois. Ce mouvement porte sur une plate-forme de revendications socioprofessionnelles. Il traduit la colère de 30.000 médecins. Pour la contenir, les pouvoirs publics ont eu recours à la justice.
Le même procédé a été utilisé contre les enseignants. Près de 500.000 travailleurs ont repris leurs postes sous des menaces allant jusqu'à la radiation. Le secteur de l'éducation a connu une première grève qui a débuté le 8 novembre dernier. Ce débrayage a duré 21 jours. Une autre grève a été lancée le 24 février. Cette dernière s'est étalée sur deux semaines. Durant toute cette période, près de 8 millions d'élèves voyaient planer le spectre de l'année blanche.
Paradoxe, ces grèves cycliques sont absentes du débat politique. A l'exemple du Parti des travailleurs qui est en conflit avec cheikh Bouamrane, le président du Haut conseil islamique (HCI). La pasionaria du PT accuse le cheikh de politiser le HCI. Il est loin le temps où le PT défendait la cause des travailleurs.
Pour sa part, le Mouvement pour la société et la paix est plutôt porté sur la loi criminalisant la colonisation. Mieux, le MSP est parmi les premiers à revendiquer le pardon de la France.
C'est que qu'a déclaré, samedi, Bouguerra Soltani, le président du parti à Oran. Les partis qui occupent la scène médiatique et les espaces publics ont du mal à adapter leurs discours aux préoccupations des citoyens.


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