La 9e édition du Festival de la prose et poésie en milieu scolaire a débuté hier à Bouira. Le lycée Seddik-Benyahia et la Maison de la culture abriteront pendant trois jours cette activité organisée par la direction de l'éducation. Plus de 31 wilayas ont officiellement émis leur décision de participer, mais quelques régions se sont absentées lors de la cérémonie d'ouverture. Intervenant après le climat de tension et le bras de fer qui aura caractérisé le secteur pendant plus d'un mois, cette activité sera une occasion pour les participants de renouer avec la sérénité et l'ambiance. Pour donner à la manifestation un peu plus d'importance, la cérémonie d'ouverture a été présidée par le wali de Bouira. Le conseiller du ministre, M.Ahmed Tessa, venu représenter le ministre est revenu, lors d'un point de presse, sur les diverses mesures au programme pour améliorer la formation de nos enfants. II a tenu à rendre hommage à la famille éducative qui, quotidiennement, ne ménage aucun effort pour mettre l'école algérienne au diapason de ses homologues dans le monde. «L'éducation est un tout complexe. L'enseignant reste le noyau, mais doit être secondé par l'ensemble de la société dans cette mission noble», dira-t-il. Aux questions ayant trait aux réformes, le conseiller précisera que les textes et les commodités sont en place pour parfaire dans le temps ces actions. «Les réformes ne sont pas le Coran. Avec le temps, il faut parfaire, revoir, améliorer après les évaluations. La création des conseils des matières est une action que les enseignants doivent entreprendre pour exiger et s'imposer sur le plan pédagogique». A la clôture de la rencontre, l'interlocuteur a invité la presse à jouer son rôle dans la sensibilisation des parents d'élèves et à participer aux efforts consentis pour sauver l'école algérienne.