M.Boudiba, porte-parole du Cnapest, a appelé les enseignants à rester mobilisés jusqu'au renouvellement du bureau national. Le Conseil national autonome des enseignants de secondaire et technique (Cnapest) n'envisage aucune action de protestation avant le renouvellement du bureau national, prévu dans les prochains jours. C'est ce qu'a déclaré, hier, à L'Expression, son porte-parole, Messaoud Boudiba, qui précise qu'«aucune action n'est envisagée en ce moment, car les membres du bureau national demandent le renouvellement de la confiance par les membres du conseil national». A cet effet, M.Boudiba a indiqué que les membres du bureau national ont suggéré avoir besoin de la confiance totale de la part de tous les enseignants. D'ailleurs, cette initiative a été prise, hier, lors d'une session du conseil national du Cnapest, qui devait, normalement, débattre des suites à donner au mouvement de protestation prévu à partir du 04 avril prochain. Ainsi, par cette décision consistant à suspendre tout mouvement de protestation, le secteur de l'Education nationale bénéficiera d'une «accalmie relative» pour au moins l'actuelle période de vacances scolaires. Dans ce contexte, M.Boudiba a appelé les travailleurs de l'éducation nationale à rester mobilisés jusqu'au renouvellement du bureau national. Par ailleurs, le représentant du Cnapest a regretté le fait que les revendications soulevées par les enseignants ne soient toujours pas satisfaites, en particulier pour ce qui est des dossiers relatifs à la gestion des oeuvres sociales, monopolisées par l'Ugta, celui de la médecine du travail ainsi que le régime indemnitaire. M.Boudiba a déploré également le fait que les portes du dialogue entre les syndicats autonomes et le ministère de tutelle soient demeurées jusqu'ici fermées. Au titre des revendications, le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (Snte) maintient sa demande de réduction de l'âge de la retraite pour le personnel du secteur en question, selon un communiqué de presse parvenu hier à notre rédaction. «Nous demandons à ce que les enseignants aient droit à leur retraite après 20 et 25 ans d'exercice», est-il précisé dans le même document. Cet appel est motivé, selon la même source, par la dégradation des conditions de travail des enseignant(e)s, induites par les répercussions des heures supplémentaires sur la santé des travailleurs de l'éducation.