Les citoyens se demandent pourquoi les autorités restent indifférentes devant cette situation qui les pénalise sérieusement. Les automobilistes qui empruntent les différentes routes et ruelles de l'ancienne et de la Nouvelle ville de Tizi Ouzou vivent un calvaire quotidien. L'état des routes est lamentable. L'attente des automobilistes pour que des travaux de réfection soient initiés reste vaine. De jour en jour, ces routes deviennent impraticables. Les citoyens se demandent pourquoi les autorités restent indifférentes devant cette situation qui les pénalise sérieusement. «Si tu achètes une voiture, en moins d'une année, il faudrait refaire les amortisseurs et les plaquettes de frein», s'indigne un chauffeur de taxi qui fait la navette Tizi Ouzou-Nouvelle-Ville. Les routes sont dégradées aussi bien au centre-ville que dans les différents quartiers et cités. L'état des routes offre un décor hideux et enlaidit la ville. Déjà en pénétrant par l'entrée Ouest, près de la gare routière, l'automobiliste est contraint de subir un vrai «supplice» pour parvenir à la cité du 20 Août. Sur plusieurs centaines de mètres, près de la station de taxis inter wilayas, la route est complètement dégradée. Les chauffeurs de fourgons, Tizi-Nouvelle ville, endurent chaque jour cette contrainte puisqu'ils doivent impérativement passer par une succession de nids-de-poule interminable. «Chaque six mois, je refais les plaquettes de frein», déplore un chauffeur de fourgon de la ligne précitée. D'autres routes sont aussi lamentables comme celle qui longe l'école primaire «Takoucht» (derrière le siège du tribunal). La situation des routes n'est pas reluisante à la cité «Bouaziz» où les conducteurs doivent être très prudents pour ne pas occasionner des dégâts à leur matériel en empruntant la route se trouvant en face de la cité M'douha et celle sise au niveau de l'intersection située près de l'ex-siège de la brigade de gendarmerie. Les travaux ont été entamés mais, rapidement abandonnés. Même les travaux de réfection des trottoirs n'ont pas été réalisés dans cette partie de la ville. A la Nouvelle-Ville, la situation est catastrophique. Par exemple, en face du lieu-dit le «fleuriste», la chaussée est dénivelée. Pourtant, il s'agit d'un tronçon routier très fréquenté, puisqu'il conduit vers le siège des impôts, la poste principale de la Nouvelle-Ville, la Grande Mosquée et vers la majorité des quartiers de la Nouvelle- Ville. En face du siège de la SAA, c'est le même décor, jusqu'au lycée technique. La liste des tronçons routiers impraticables n'est pas exhaustive. Au vu de cet état des lieux, il est légitime de s'interroger si nous sommes vraiment dans un chef-lieu de wilaya ou un village reculé et perdu, oublié par les autorités publiques et les élus.