Le dialogue entamé avec le ministère de l'Education nationale est interrompu, selon Méziane Mériane. Les établissements scolaires risquent encore une fois d'être paralysés par un mouvement de grève. C'est le Syndicat national autonome des enseignants de technique et de secondaire (Snapest) qui menace de monter au créneau. Il a programmé un Conseil national dès ce vendredi. Le président du Snapest a affirmé que la reprise de la grève est fort probable. La grève de février dernier a été gelée. Mais le syndicat a adressé une mise en garde au département de Benbouzid. Le président du syndicat, Méziane Meriane, a avancé l'argument suivant: protester contre l'interruption du dialogue entamé avec le ministère de l'Education nationale. Le dialogue avait pour objectif de tenter de trouver une réponse satisfaisante aux revendications soulevées par l'intersyndicale. Méziane Mériane dénonce la rupture du dialogue avec le ministère de l'Education nationale. De ce fait, explique-t-il, seul le recours à la grève reste comme solution. De son côté, Abelhakim Aït Hamouda, secrétaire général du Snte a déclaré, il y'a quelques jours lors d'une conférence de presse que «si le ministère de l'Education nationale ne répond pas favorablement à nos revendications dans un délai de 15 jours, nous opterons pour une grève de trois jours». Les revendications de la coordination algéroise des corps communs constituent aussi un motif de recours à la grève. Les travailleurs revendiquent l'élaboration du statut particulier, la révision de l'article 87 bis de la loi sur les relations de travail. Ils veulent aussi leur reclassement selon l'échelon qui leur garantira une augmentation des salaires. Excluant le recours à la grève, le porte-parole du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), Idir Achour, a dénoncé, par ailleurs «la circulaire du ministère de l'Education nationale qui consiste à interdire toute activité syndicale dans les établissements scolaires». Pour lui, cette «démarche est anticonstitutionnelle».