L'aide de l'Etat au profit des opérateurs économiques au titre de la participation aux manifestations économiques à l'étranger a été définie à 80% pour les programmes officiels et 50% pour la participation à titre personnel. L'Etat prend en charge 25% des dépenses des exportateurs algériens pour le transport de leurs produits industriels et 50% des produits agricoles, rapporte l'APS, soulignant que cette aide profitera à «toutes les opérations effectuées par des entreprises ou des commerçants inscrits au registre du commerce». En effet, le gouvernement a entamé de nouvelles mesures pour booster les exportations hors hydrocarbures. Ces mesures consistent, notamment, en un traitement rapide des dossiers des entreprises voulant exporter. Pour ce faire, le ministère du Commerce a procédé à l'installation de la commission d'adoption des critères des opérateurs économiques bénéficiant de l'aide de l'Etat. Cette démarche s'inscrit dans le cadre du Fonds spécial de promotion des exportations hors hydrocarbures (Fspo), rapporte l'APS. Cette commission présidée par le directeur général du commerce extérieur au ministère, est composée des représentants des ministères du Commerce, de l'Energie et des Mines, des Finances, de l'Agriculture et du Développement rural, de l'Industrie et de la Promotion des investissements ainsi que des représentants de la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie (Caci) et de l'Agence nationale pour la promotion du commerce extérieur (Algex), indique un communiqué du ministère. Par ailleurs, les dépenses allouées par l'Etat dans le cadre de la mise en oeuvre du dispositif du Fonds de promotion des exportations hors hydrocarbures, sont passées de 399,1 millions DA en 2006 à 644,5 DA millions DA en 2009. Ces dépenses étaient de 417,6 millions de DA en 2008 et de 479,6 millions DA en 2007, indique le communiqué du ministère du Commerce. De son côté, le sous-directeur de l'Agence algérienne des exportations (Algex) M.Astouati Idir, a indiqué à l'APS que «la levée des contraintes entravant les exportations hors hydrocarbures devrait passer par la tenue d'assises nationales». Selon M.Idir, «ces assises se doivent de regrouper, pour leur efficacité, tous les intervenants dans la sphère des exportations, dont notamment les ministères du Commerce, des Finances, de l'Industrie, de l'Agriculture, des Transports ainsi que l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal) et les organisations patronales, pendant que la coordination du tout sera assurée par la chefferie du gouvernement». Pour rappel, de nouvelles mesures ont été instituées dans le cadre de l'exportation par des entreprises privées dont la nouvelle disposition, obligeant les entreprises algériennes à rapatrier la totalité du montant correspondant à une opération d'export dans moins de 120 jours, soit quatre mois. Passé ce délai, la totalité de la somme sera automatiquement convertie en dinars. Actuellement, on dénombre entre 350 et 400 exportateurs en Algérie mais un potentiel situé entre 950 et 1000 entreprises capables de faire de l'export en changeant certaines choses comme leur organisation, en améliorant leurs produits avec des normes internationales ainsi que l'élaboration de leur business plan.