Une personne, probablement un kamikaze, est morte suite à l'explosion d'une voiture piégée hier matin dans le Caucase du Nord, ont indiqué les forces de l'ordre aux agences russes, ajoutant qu'une «attaque terroriste majeure» avait été empêchée. L'explosion a eu lieu dans la ville de Kaspiïsk, dans la République caucasienne du Daguestan, lorsqu'un policier a voulu arrêter le véhicule en question, a indiqué une source policière à Ria Novosti. «Une attaque terroriste majeure a, semble-t-il, été prévenue», a-t-elle ajouté. Selon une autre source, citée par Interfax, il s'agirait d'un attentat-suicide qui devait viser une base militaire et c'est le conducteur du véhicule qui a trouvé la mort. «La voiture, avec à bord un kamikaze, était à 200 mètres environ de la base d'infanterie de marine de Kaspiïsk lorsque l'explosion a été déclenchée», a indiqué un responsable non-identifié au sein des forces de l'ordre à Interfax. «Le kamikaze a été victime de l'explosion. Aucun soldat n'a été blessé», a-t-il ajouté. Un porte-parole du ministère de l'Intérieur a déclaré à l'agence Itar-Tass que le conducteur du véhicule, une Lada, avait refusé de s'arrêter malgré un ordre de la police, puis «une explosion a eu lieu dans la voiture» tuant la personne s'y trouvant. Le Caucase russe est miné par les violences depuis les années 1990 et la première guerre de Tchétchénie. Les attentats-suicides sont une des méthodes employées par la rébellion. D'ailleurs, Interfax a rapporté hier que la police avait tué un kamikaze présumé alors qu'il tentait d'actionner sa bombe en Tchétchénie. «Alors que la police voulait contrôler l'identité d'un homme à 300 mètres d'un barrage policier, ce dernier a tenté de déclencher une bombe artisanale attachée à son corps, mais la police a pu le tuer à temps», a indiqué une source au sein des forces de l'ordre à l'agence russe. Ces incidents armés ont eu lieu alors que la Russie célébrait hier, en grande pompe, sa principale fête nationale, celle de la Victoire sur l'Allemagne nazie.