Le projet de construction de la nouvelle université de Bouzaréah sera lancé prochainement. Il permettra de rassembler les différentes structures de l'université dans un seul lieu. C'est ce qu'a indiqué le recteur de cette université, M.Abdelkader Henni. «Le nouveau projet de 8000 places pédagogiques permettra de rassembler les différentes structures de l'université de Bouzaréah dans un même lieu», a précisé M.Henni, dans un entretien à l'APS. Les départements d'interprétariat et de la langue arabe sont, explique le recteur, domiciliés au niveau de l'université d'Alger et celui d'archéologie au niveau de Sidi Abdellah. «Nous allons oeuvrer, dès la réalisation du nouveau projet, pour les transférer au niveau de l'université de Bouzaréah», a-t-il affirmé. Cellec-ci organise plusieurs colloques et rencontres scientifiques et culturelles, dont le séminaire sur «la philosophie et les questions de l'heure», «une journée d'étude actuelle sur les accidents de la route», en coordination avec l'Institut d'ergonomie et le ministère du Transport, ainsi qu'une rencontre en collaboration avec le Centre national de développement de la langue amazighe, sur la sémantique de cette deuxième langue nationale. Elle compte, a encore souligné M.Henni, organiser des rencontres internationales sur les thèmes de «la violence dans la société» et du «fléau de la drogue». Le recteur de l'université de Bouzaréah a expliqué, dans le même cadre, que sa démarche a pour objectif de «pousser l'étudiant à s'impliquer dans le processus universitaire de production des connaissances». C'est ainsi qu'il a indiqué que «les responsables de l'université de Bouzaréah travaillent, actuellement, sur la réorganisation de ses structures de recherche scientifique», de manière, a-t-il dit, à transformer cet espace en un centre utile à la société. Ce responsable a soulevé, par ailleurs, le problème des commerces ouverts à l'intérieur de l'enceinte de l'université. Il a expliqué les raisons ayant dicté sa décision de les fermer, par le fait que «des individus étrangers à l'université exploitent les biens de la collectivité à des fins personnelles». M.Henni a cité, dans ce cadre, le cas d'un commerçant qui a recouru à la justice après avoir été notifié de la décision de fermeture de son commerce. «Les contrats signés avec ces commerçants sont illégaux, du fait que seul le recteur est en mesure de traiter ces cas, en outre, les contrats de location de dix ans sont contraires à la réglementation en vigueur», a-t-il précisé.