Lors de la session APW, plusieurs élus sont revenus sur des zones de danger qui menacent le citoyen dans divers coins de la wilaya. Les caves inondées, les déversements d'égouts à ciel ouvert... sont autant de dangers qui mettent quotidiennement en péril la vie des citoyens. La prolifération des maladies à transmission hydrique est une réalité. Que ce soit à Bouira, à Sour El Ghozlane, à Lakhdaria, pour ne citer que ces grandes agglomérations, les eaux usées, les odeurs nauséabondes, les moustiques guettent les habitants en cette période des grandes chaleurs. Les pouvoirs publics ont certes pris des mesures comme l'acquisition du chlore, la création d'un office, l'acquisition de camions hydro-cureurs, l'analyse de l'eau..., mais le citoyen ne sait pas à qui s'adresser. Souvent le problème de responsabilité se pose. Ainsi, pour vider les caves, les organismes se rejettent la balle. L'ONA intervient sur les réseaux collectifs en dehors des bâtisses. L'Opgi, quand le bien relève de son domaine, n'a pas les moyens matériels pour intervenir sur plusieurs sites à la fois, l'APC aussi est confrontée aux deux difficultés: la nature juridique des sites et le manque de matériel... Le calvaire, rapporté déjà dans nos éditions, vécu par les habitants de la cité des 94 logements Cnep, d'une cité de Sour El Ghozlane... continue. Les enfants piqués par des moustiques traînent des séquelles apparentes avec les stigmates laissés par la piqûre. En milieu rural, l'inexistence de canalisations, de réseaux d'assainissement et le recours aux fosses septiques augmentent les risques. La sensibilisation des citoyens et la disponibilité des briques poreuses mises à leur disposition ne sont pas une solution durable, même si elles réduisent le danger.