Le directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn) par interim remet les pendules à l'heure. «Les renseignements généraux algériens sont au mieux de leur forme, de leur mission et matériellement les mieux dotés en équipements et matériels spécifiques à leurs activités», a-t-il rassuré, dimanche dernier, lors d'une visite d'inspection de son secteur dans la wilaya de Annaba. Cette déclaration met fin aux rumeurs faisant état d'un malaise qui rongerait les rangs de la police. Lesquelles rumeurs se sont répandues comme une traînée de poudre ces derniers temps. Elle ont pris pour cible les Renseignements généraux (RG). En effet, les mauvaises langues parlent de «l'état de délabrement» des RG en matière d'équipement. Il est question du manque de matériel technologique nécessaire au fonctionnement de cette structure. Cette thèse, le Dgsn l'a rejetée dans le fond et dans la forme. Pour preuve, Aziz Affani, a estimé que la couverture sécuritaire de la wilaya de Annaba est «satisfaisante». Aussi, il a souligné que le niveau de couverture sera de cent pour cent avec la réalisation des projets inscrits au titre du quinquennal 2010-2014. Lors de sa visite, M.Affani a inauguré, au chef-lieu de la wilaya, une base-vie de la police maritime des frontières. Cette base a été réalisée pour un montant de 40 millions de dinars. Elle comprend neuf chambres de six lits chacune et d'autres commodités. Il a également inauguré une sûreté urbaine extra-muros à Boukhadra 3, dans la commune d'El Bouni. La réalisation de cette infrastructure a coûté pas moins de de 23 millions de DA. La sûreté de Boukhadra est conçue pour une population de 2000 habitants. Dans la même commune, M.Affani a inspecté le chantier de réalisation d'un célibatorium comprenant 52 chambres pour 312 lits. Au niveau d'El Hadjar, il s'est enquis du taux d'avancement des travaux de construction d'un service régional de lutte contre les stupéfiants et de l'état des préparatifs en cours pour la confection du passeport biométrique dans cette daïra. La visite du Dgsn par intérim s'inscrit dans le cadre du travail de professionnalisation de la police entamé par son prédécesseur, feu Ali Tounsi.