C'est l'une des résolutions inscrites dans le projet de loi de finances complémentaire 2010. L'importation de matériel usagé est autorisée. Désormais, les industriels ne seront plus obligés d'acheter du matériel neuf. Interdits auparavant, le gouvernement vient de lever l'embargo sur ces produits, apprend L'Expression de sources proches du dossier. C'est l'une des résolutions inscrites dans le projet de loi de finances complémentaire 2010. L'autorisation de l'importation des machines usagées s'inscrit dans le cadre de la stratégie industrielle. En optant pour cette décision, le gouvernement veut faciliter et encourager les industriels à développer leurs activités. Comme il entend par là renforcer l'outil de production. Cette décision va, sans doute, soulager les patrons d'entreprises surtout les petites et moyennes entreprises. Sachant que l'acquisition du matériel neuf pèse lourd sur les finances de l'entreprise, le gouvernement a jugé utile de lever cette interdiction. Ce n'est pas tout. La loi de finances complémentaire 2010 ne sera pas celle de 2009. Même si tout son contenu n'est pas encore dévoilé, il n'en demeure pas moins que l'Exécutif a pris en considération les préoccupations des opérateurs économiques. Selon notre source, le projet apporte plusieurs assouplissements dans le mécanisme credoc. «Beaucoup d'allégements ont été introduits dans ce projet pour faciliter la tâche aux producteurs», précise notre source. Le gouvernement autorise les opérateurs économiques à effectuer des commandes urgentes sans pour autant passer par le credoc. A hauteur de 2 millions de dinars par année, les opérateurs peuvent effectuer un transfert libre. Par contre, le projet interdit l'importation des déchets ferreux et des peaux brutes. Après les déchets non-ferreux, le gouvernement élargit sa liste à d'autre produits. Ces interdictions visent à assainir le marché. Par ailleurs, il y a lieu de souligner que le projet de loi est fin prêt. Le gouvernement apportera les dernières retouches lors de la réunion hebdomadaire du mardi. C'est la troisième fois que ce projet est examiné par l'équipe Ouyahia. Pressé par le facteur temps, notamment les congés, le staff gouvernemental a multiplié ses réunions pour en finir avec ce projet. Le texte a été examiné en conseil interministériel puis en réunion du gouvernement tenue dimanche dernier. Selon une source proche du dossier, le gouvernement va faire sa dernière lecture avant de l'adopter. Juste de retour des congés, il sera convoqué au palais de la Présidence pour présenter ce projet dans les détails en Conseil des ministres qui aura lieu en intersession parlementaire. Ce texte sera adopté, comme de coutume, par ordonnance. Les députés seront conviés, lors de la session d'automne, à examiner ce projet sans pour autant l'amender.