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L'informel s'étend aux fournitures scolaires
BORDJ BOU ARRERIDJ
Publié dans L'Expression le 25 - 09 - 2010

Des rabais allant jusqu' à 30% peuvent être accordés sur les prix des articles exposés à même le sol.
Les fournitures scolaires sont écoulées, pêle-mêle, à même les trottoirs à Bordj Bou Arréridj, aux mêmes prix ou, bizarrement, moins chères que chez les papetiers ayant pignon sur rue. Ce marché informel des cahiers, protège-cahiers, compas, équerres, crayons et autres a gagné même les quartiers périphériques de la ville où l'on propose le cahier de 32 pages à 15 dinars, celui de 48 pages à 20 dinars, de 96 pages à 25 dinars, soit une réduction d'environ 10 à 20 dinars, selon le cas, par rapport aux commerces réglementairement établis. Plus encore, les prix des articles affichés à même le sol sont négociables auprès de ces vendeurs qui peuvent vous consentir, après habile marchandage, des rabais allant jusqu' à 30%. Passablement dépité, un gérant d'une librairie-papeterie implantée depuis des générations au centre-ville de Bordj Bou Arréridj, avoue «ne pas pouvoir lutter contre le marché informel des fournitures scolaires, alimenté d'ailleurs par certains commerçants qui se sont approvisionnés en grandes quantités et qui utilisent sans vergogne des jeunes désoeuvrés pour écouler, moyennant quelques dizaines de dinars, leurs marchandises dans les rues de plusieurs localités de la wilaya». Ces papetiers et leurs jeunes «sous-traitants» ou «dealers» se partageant ensuite les bénéfices, vu que la demande en cahiers et autres fournitures scolaires connaît un énorme «boom» pour un laps de temps très court, soit une semaine ou tout au plus, 10 jours après la rentrée scolaire, selon le libraire que le spectacle de centaines de cahiers alignés à même les trottoirs semble révulser au plus haut point. «La forte demande sur ces articles scolaires fait que les papetiers, pour se débarrasser rapidement de leurs stocks, et pour éviter la cohue dans leurs locaux, recourent, sans état d'âme, aux revendeurs occasionnels et n'hésitent pas à casser les prix», se plaint-il. Du côté de ces «trabendistes» du cahier, l'on soutient que les fournitures scolaires sont fournies «à crédit par les grossistes qui acceptent de ne se faire payer qu'après la vente». Un père de famille, de quatre enfants scolarisés est, quant à lui, scandalisé et n'arrête pas de fulminer au sujet des prix: «Comment se fait-il qu'un cahier de 192 pages, sortant de chez un papetier soit vendu deux fois moins cher dans la rue?» Il y a assurément quelque chose que ce brave homme ne parvient pas à expliquer. Mais il semble bien seul à vouloir comprendre: des centaines d'autres pères de famille avouent simplement ne pas avoir besoin d'explications. Dans la rue, ils peuvent acheter moins cher, et cela suffit à leur bonheur. Les effets néfastes du marché informel sur l'économie nationale ne semblent pas, malheureusement, figurer dans leurs préoccupations.

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