Le sélectionneur de l'Equipe nationale de football a deux soucis majeurs sur lesquels il doit se pencher avant de rencontrer la République centrafricaine, le 10 octobre prochain. Il s'agit en fait, de quelques problèmes d'indisponibilité de certains éléments cadres de l'équipe et bien évidemment ce cas de l'environnement et du climat sévissant en République centrafricaine. Il y a donc le problème de l'indisponibilité des joueurs et on note, par exemple le cas de Karim Matmour puisque celui-ci vient de rechuter de sa blessure au tendon du genou. Touché lors du dernier match contre la Tanzanie, Matmour risque donc de déclarer forfait pour ce déplacement à Bangui. Ce qui veut dire que Benchikha se devrait de lui chercher un remplaçant. C'est aussi le cas de Hassan Yebda qui n'est toujours pas titularisé avec son club de Napoli. Ce qui signifie qu'il serait en manque de compétition et Benchikha avait été clair dans sa première conférence de presse qu'il «ne prendrait que les joueurs en forme» pour disputer ce match pas décisif, mais important face à la République centrafricaine. Adlène Guediroua, lui aussi, est remplaçant dans son équipe chez les Wolves en Angleterre. Medhi Lacen a, certes, rejoué face à Séville avec son équipe Santander puisqu'il est rentré en cours du jeu, seulement, il va falloir être sûr de ses dispositions lors du prochain regroupement des Verts prévu le 4 octobre prochain pour se fixer sur ses capacités et ses dispositions à la veille de ce match contre les Centrafricains. Chadli Amri est aussi dans le même cas que ses camarades et il faudrait donc le revoir pour être certain si il est prêt. De plus, Benchikha a toujours ce souci de rechercher cet arrière- latéral droit qui manque cruellement aux Verts. On évoque pour palier à ce cas à trois joueurs, à savoir Hachoud (ES Sétif), Remache (JS Kabylie) ou Meftah (JSM Béjaïa). De ces trois éléments, Benchikh devrait faire un choix. Et c'est ce qui explique pourquoi le coach national était présent lors du match USM Alger-ES Sétif, samedi dernier, pour le compte du premier match du Championnat professionnel. Et c'est aussi ce qui explique la présence des émissaires de Benchikha, aussi bien pour le match de Béjaïa, que celui de la JSK. C'est dire que Benchikha n'est pas de tout repos en ces derniers jours avant l'entrée des Verts en regroupement: l'ultime avant ce match contre les Centrafricains. Et justement en évoquant ce match, on pense à Bangui, la capitale de la République centrafricaine où le climat risque de jouer négativement sur les joueurs algériens. Il est évidemment que ce climat tropical n'est pas pour arranger l'affaire des Verts qui ont l'«habitude de jouer sur les terrains d'Europe dont le climat est le même que celui de l'Afrique du Nord. Or, en dehors de l'Etat du terrain, le climat jouera donc un très grand rôle durant ce match, surtout qu'il se disputera dans l'après-midi soit au moment où il fait très chaud et où le taux d'humidité et bien élevé. Or, les Centrafricains y sont habitués, d'autant que la plupart des joueurs importants de Jules Accorsi sont des joueurs locaux et habitués à ce genre de climat. C'est donc un souci de plus pour Benchikha qui doit faire en sorte de bien préparer les Verts surtout du point de vu psychologique. Il est vrai que ce sont des joueurs professionnels, mais s'agissant de climat et d'environnement, ce côté professionnel n'est pas d'un grand secours, sauf pour le cas d'une bonne récupération durant le match d'où la bonne gestion du temps au moment du match avec les moindres gestes inutiles pour les Verts. Ce qui leur permettrait de garder leur fraîcheur et de bien négocier ce match.