15 écrivaines dont huit Algériennes vont se retrouver les 18 et 19 octobre prochains pour nous narrer leur vie, par amour de la littérature et la poésie. Dans le cadre de la coopération entre la ministère de la Culture algérienne et la délégation de l'Union européenne à Alger et avec le concours de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et des services culturels des ambassades des Etats membres de l'UE à Alger, une rencontre littéraire se tiendra les 18 et 19 octobre 2010, à l'auditorium de l'Institut national supérieur de musique, Avenue du 1er-Novembre 54 Alger en face du Bastion 23). En prévision de cet événement, une conférence de presse a été organisée, hier matin au siège de la délégation, pour présenter le programme de la rencontre. Ainsi, sur le thème «Récit, fiction et poésie comme contribution des femmes à la pensée», 15 écrivaines, issues d'Europe et du Maghreb, échangeront leurs expériences et points de vue au sein de trois ateliers-conférences consacrés à chacun des genres retenus: le récit de vie comme expression de la réalité, la fiction comme expression de rêve et de changement et enfin la poésie comme espace de liberté. Aussi, ce sont huit écrivaines algériennes, sélectionnées par la délégation de l'Union européenne entre francophones et arabophones, lesquelles écrivent aussi bien en littérature, poésie mais évoluent aussi en philosophie ou en médecine... On citera Fatima Bekaï, Ouarda Ensighaoui-Himeur, Fatima Oussedik, Zineb Laouedj, Nadia Sebkhi, Khadidja Nemri, Maïssa Bey et Lamine Hamina. «On est très contents d'avoir cette représentativité de ce que peut regorger l'Algérie comme femmes écrivaines», a déclaré la représentante de l'Union européenne, Mme Agnes Guillot, en remplacement de Laura Baeza, la chef de la délégation de l'UE. Et d'expliquer la portée de cette manifestation: «Il s'agit d'une réunion d'écrivaines européennes et maghrébines car une des grandes priorités de l'Union européenne est l'échange et le dialogue interculturels. Car cela permet de se comprendre, de s'entendre et de parler. C'est un espace de rencontres. Les femmes ont, depuis des temps immémoriaux et notamment au XXe siècle, contribué à l'enrichissement de la littérature. Cette rencontre est un moyen pour véhiculer l'entente et la compréhension entre les sociétés.» Et d'avouer: «J'ai découvert ici un foisonnement d'écrivains. Je trouve que c'est formidable de trouver dans la littérature ce qu'on peut entendre et voir dans nos pays respectifs. Les écrivains contribuent à édifier ce qu'on appelle la connaissance de l'autre.» Pour sa part, la partie algérienne représentée par M.Mustapha Orif, directeur de l'Aarc, désigné par le ministère de la Culture pour coopérer avec l'Union européenne, dira toute l'importance de ce projet, «car la culture, fera-t-il remarquer, peut faire beaucoup et notamment à travers cette rencontre d'écrivaines qui vont nous raconter leur vie.»