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Le chanteur d'Agouni Oufekous
HOCINE HARET
Publié dans L'Expression le 17 - 10 - 2010

Il a 42 ans et il a commencé à composer des chansons à l'âge de 15 ans.
Ils sont nombreux les chanteurs qui ne parlent jamais de leur art. Des artistes doués, ayant une belle voix, composant des airs musicaux mélodieux et écrivant des poèmes profonds sont légion, même si on en parle rarement. Hocine Haret fait partie de cette catégorie d'artistes. Il est discret et n'a jamais produit d'album. Pourtant, son talent est certain. Il a 42 ans et il a commencé à composer des chansons à l'âge de 15 ans.
Un long parcours, mais à ce jour, il ne se décide pas encore à éditer un premier album. «J'ai effectué un enregistrement en 1996», confie cet artiste qui vit au village Agouni Oufekous, dans la wilaya de Tizi Ouzou, avant d'ajouter: «Je ne chante pas pour gagner de l'argent. Pour vivre, j'ai un métier. Pour moi, la chanson, c'est autre chose». Hocine Haret, qui a opté pour le style chaâbi, estime qu'il écrit et compose lorsqu'il est face à des situations qui le touchent ou qui l'interpellent. Il chante juste pour s'exorciser. Même pas pour le plaisir, rectifie-t-il, avec sincérité. Comment est-il entré dans le monde de la chanson?
«Dans ma famille, il y a une trentaine d'artistes dont la majorité est anonyme. C'est à partir de l'âge de huit ans que j'ai pris conscience de la beauté de l'art de chanter en écoutant les miens. Ayant grandi dans ce milieu, je vois la chanson comme étant une chose tout à fait ordinaire», révèle Hocine Haret.
C'est à l'âge de 10 ans qu'il a joué à la guitare pour la première fois. Puis, en 1983, il compose ses premiers airs et écrit ses premiers poèmes. Il se souvient de l'aînée de ses chansons. Il s'agit d'un poème intitulé Zhu ur yidetsmekti (Vis et oublie-moi). Puis, durant la même année et malgré son jeune âge, il a réussi à composer encore quatre chansons.
A chaque fois qu'il crée une nouvelle chanson, l'envie le prend d'en composer une autre. Il poursuit ainsi ce processus de création jusqu'à l'année 1990. Le fleuve de la vie change alors de direction. Hocine Haret est pris dans l'engouement de la vie militante. Il rejoint le Mouvement culturel berbère pour militer à sa manière au recouvrement de son identité et de sa langue, exclue et combattue pendant des décennies par le système du parti unique.
Il nous affirme qu'il avait pris part aux activités du Mouvement culturel berbère du temps de la clandestinité et c'est de là, sans doute, qu'est né le goût pour des chansons dont les sujets sont loins et différents de ceux de ses premières explorations.
Le souvenir des événements d'avril 1980 reste indélébile dans sa mémoire. Il était interne au Centre de formation de Oued Aïssi.
«Les services de sécurité sont venus et nous ont délogé du centre afin de l'occuper», se rappelle-t-il. Ce moment fort, vécu en pleine adolescence, le marque à vie et une grande partie de ses chansons a trait à l'identité berbère et au combat pour cette dernière.
«La chanson d'amour ne m'intéresse plus», avoue-t-il spontanément. Hocine Haret chante aussi sur sa région, la Kabylie, avec tous les bouleversements qu'elle connait.
Le grand public l'a découvert grâce à quelques-uns de ses clips qui passent souvent sur la chaîne de télévision berbère (Brtv). Mais aussi grâce à de nombreux galas animés aussi bien dans sa région, qu'à Tigzirt, Alger et à la Maison de la culture de Tizi Ouzou.
Il admire plusieurs artistes dont Chérif Hamani et Moh Smaïl.
Toutes ses chansons sont enregistrées au niveau de l'Office national des droits d'auteur. Mais aucune n'est disponible sur cassette. Du moins, pour le moment.


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