Une fuite d'eau au niveau du quartier Aâmriw, 4 Chemins des crêtes, dure depuis 4 ans. Coupures d'électricité, embouteillages, réseau routier détérioré, manque d'eau potable, fuites d'eau, tel est le quotidien des citoyens de la ville de Yemma Gouraya auquel il faudra ajouter le stress de la vie sociale. Faudra-t-il recourir à une démonstration de rue pour que des problème soient pris en charge par les responsables concernés? Est-ce le seul recours devant l'autisme des autorités concernées? Pourtant, Sonelgaz, qui n'omet pas à chaque fois de majorer les factures par des pénalités en cas de retard, quelle que soit la cause, dans le paiement des factures, a été saisie à plusieurs reprises. En vain. Des coupures d'électricité récurrentes ont été signalées ces derniers temps au chef-lieu de wilaya au même titre que d' autres localités de la capitale des Hammadides. La réponse est toujours la même: c'est la faute au mauvais temps. De ce fait, les citoyens n'ont que deux alternatives: soit prier la météo d'épargner la wilaya de Béjaïa, ce qui n'est pas plausible du moment que ça arrive même en période de beau temps, soit explorer la piste du réseau de distribution d'énergie électrique pour trouver des solutions. En attendant, c'est la souffrance continue. Aux coupures d'électricité, les citoyens se plaignent des sempiternelles fuites d'eau. A titre d'exemple, une fuite d'eau au niveau du quartier Aâmriw, aux 4 Chemins des crêtes, dure depuis 4 ans. Apparemment, les services concernés veulent figurer au livre des Guinness. L'autre calvaire enduré par les Béjaouis a trait aux embouteillages. En effet, depuis la rentrée sociale, circuler à Béjaïa relève du parcours du combattant, notamment durant les heures de pointe. C'est tout simplement du domaine de l'infernal, déplorent les automobilistes à Béjaïa. Des bouchons à longueur de journée. Il faut avoir les nerfs d'acier pour ne pas succomber à une crise cardiaque. «Ma fille sort à 11h30 et reprend les cours à 13h, comment voulez vous qu'elle rentre et reparte à l'heure de la cité Tobal à Ihaddaden? Elle arrive à peine à tenir le coup, encore moins à assimiler les cours», déclare une mère de famille stressée tant c'est la course contre la montre. En effet, le manque, ou plutôt l'absence parfois d'agents de circulation au niveau des intersections (Jute, zone, cité Adrar, Aamriw et l'Edimco) rend la fluidité de la circulation difficile, voire impossible devant l'indiscipline des automobiliste qui font montre d'intolérance au volant. Ajoutez à cela la détérioration des routes et des artères du chef-lieu de wilaya qui connaît un afflux record comparativement aux années précédentes. «C'est l'anarchie totale au niveau du carrefour de la Zone et du Jute, sans agents de circulation les automobilistes, notamment les camions de gros tonnage, font leur loi. Une autre planification en matière de circulation s'impose», souligne un automobiliste. En attendant la fin des travaux de la trémie du carrefour des 600 Logements, les citoyens vivent le calvaire. Ce carrefour central connaît un grand trafic pour gagner les deux grandes agglomérations d'Ihaddaden et d'Ighil Ouazoug. Avec un réseau routier obsolète et un parc automobile grandissant, il n'est pas conseillé de sortir et encore moins d'avoir une urgence d'autant que les embouteillages influent directement et négativement sur le rendement des fonctionnaires, des travailleurs et surtout des élèves.