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L'Algérie perd des ressources en devises
ELLE NE VEND PAS SES DROITS DE POLLUER
Publié dans L'Expression le 11 - 11 - 2010

Les opérateurs économiques nationaux refusent de mettre en place des installations écologiques.
Un atelier international sur la promotion du Mécanisme de développement propre (MDP) s'est ouvert, hier, à Alger, sous la présidence de Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement.
Cet atelier d'une journée se veut une approche concrète du problème des émissions de gaz à effet de serre (GES). Ainsi, le ministre a confirmé que le Protocole de Kyoto, qui date de 1997, a été signé par nombre de pays hormis quelques-uns dont les Etats-Unis et l'Australie.
Les participants se sont entendus pour réduire, entre 2008 et 2012, les émissions de gaz à effet de serre de 5,2% par rapport aux niveaux de 1990. Les trois gaz les plus importants (CO2, CH4 et N2O) sont mesurés par rapport aux niveaux de 1990, tandis que les gaz ayant une durée de vie plus longue (hydrofluocarbures, perfluocarbones et hexafluorures de soufre) le sont par rapport aux niveaux de 1990 ou de 1995. Ainsi, les Etats-Unis doivent réduire leurs émissions de 7%, le Canada, de 6%, et l'Union européenne, de 8%. La Chine, deuxième pollueur du monde, obtient une exemption spéciale.
Le consultant algérien, Tayeb Aoudia, a déploré que l'Algérie qui a, pour sa part, paraphé le Protocole en avril 2004, n'ait réalisé aucun projet de MDP, négligeant ainsi un gain appréciable en devises en vendant à d'autres pays développés surproducteurs de GES par rapport au quota autorisé par les Nations unies.
Le manque à gagner par les opérateurs algériens sur la vente des marges de GES non atteintes, à d'autres pays industrialisés qui ont dépassé leur quota, a été souligné par Aoudia.
Toujours selon Aoudia, une carence flagrante est constatée en Algérie sur le volet «sensibilisation» mais aussi «vulgarisation» du projet qui engage l'avenir environnemental de l'Algérie. Nombre d'opérateurs économiques nationaux auxquels est pourtant proposé un financement d'installations adéquates, refusent de s'engager dans ce processus qualifié de trop complexe.Certains des mécanismes du Protocole ont reçu le soutien nécessaire pour mettre en place en avance son entrée en vigueur. Le Mécanisme de développement propre (MDP), par exemple, en est un. A travers lui, les pays industrialisés peuvent partiellement atteindre leurs objectifs contraignants d'émissions à travers des crédits acquis en supportant des projets de réduction de gaz à effet de serre dans les pays en développement. Le MDP est un mécanisme économique de la finance du carbone qui fut élaboré dans le cadre du Protocole de Kyoto. Son but premier est de réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. L'utilisation de mécanismes de marché vise à récompenser l'instauration de technologies de réduction d'émissions dans les pays en voie de développement, et à en «monétariser» la valeur, négociée en unités d'équivalent d'une tonne de CO2 qui coûte 10 euros environ.Une entreprise investit pour une amélioration technologique et rapatrie la valeur financière des réductions d'émissions de CO2 en résultat, ce qui lui permet de dégager des profits en spéculant sur ces valeurs.


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