51 communes n'avaient enregistré aucun votant. Le ministre de l'Intérieur a déclaré, hier, en marge des travaux de l'APN, que «des administrateurs seront installés incessamment au niveau des 51 communes où le scrutin du 10 octobre n'avait pas été validé par les commissions juridiques de wilaya». 21 communes à Béjaïa et 30 autres à Tizi Ouzou n'avaient enregistré aucun votant ce qui avait poussé les autorités juridiques à y invalider le scrutin alors que dans d'autres communes, où le vote a été validé, le nombre de votants n'a même pas atteint celui des candidats. Le ministre de l'Intérieur a ajouté: «Des élections partielles auront lieu en Kabylie dans une année.» Cette annonce laisse penser que les autorités comptent rétablir le calme dans la région dans les prochains mois. Le ministre ne précise pas, toutefois, si l'interpellation de Belaïd Abrika entre dans le cadre de la nouvelle politique des pouvoirs publics en matière de règlement de la crise qui secoue la Kabylie depuis près de deux années. Le premier secrétaire du FFS, dans une conférence de presse animée la semaine dernière, avait déjà eu à se prononcer sur l'éventualité de l'installation d'administrateurs au niveau des communes demeurées sans élus, précisant que son parti ne se sentait pas concerné par la désignation de personnes ne représentant pas les citoyens. Pour ce qui est des partielles, en revanche, tout porte à croire que le parti de Hocine Aït Ahmed y prendra part suivant la même logique, «politique, citoyenne et patriotique» qui l'avait poussé à prendre part aux élections locales du 10 octobre.