La direction des Canaris ne veut absolument rien laisser au hasard pour le reste du parcours. Mettant à profit la trêve d'un mois, observée depuis peu par le championnat, le président de la JS Kabylie, Moh Chérif Hannachi a pris son bâton de pèlerin du côté de l'Hexagone afin de dénicher les attaquants susceptibles de palier les départs définitifs des joueurs, Aoudia et Azuka. Deux éléments qui ont finalement quitté les Canaris du Djurdjura, au moment où ces derniers enregistraient l'arrivée de l'entraîneur Rachid Belhout, le néo coach de la JSK. Depuis quelques jours, c'est de nouveau le branle-bas de combat et la mobilisation, côté direction du club kabyle. Moh Chérif Hannachi, qui séjourne actuellement en France, n'est nullement en villégiature, mais en mission. Plusieurs joueurs d'origine africaine sont déjà dans son collimateur. Un joueur camerounais du nom de Hervé Din Din, serait sur les tablettes du boss kabyle, après celle du jeune attaquant franco-gabonais M'bang Gilles Ondo. Un joueur international qui sera d'ailleurs présent à Tizi Ouzou très prochainement, et qui a visiblement convaincu le président Hannachi. Plusieurs pistes restent aussi à explorer avant le retour au bercail par le président des Canaris du Djurdjura qui entend bien aborder la suite de la saison avec de nouveaux éléments capables d'insuffler un sang nouveau à la ligne d'attaque de la JSK. C'est dire que la direction des Canaris ambitionne sérieusement de frapper un bon coup durant ce mercato hivernal, d'autant plus que la JSK s'apprête à retrouver la Coupe de la CAF dès le mois de février en dépit de la compétition nationale où les partenaires de Douicher Lamara espèrent figurer sur la liste du trio gagnant. Par ailleurs, le premier responsable de la JSK devra aussi choisir en commun accord avec le coach Rachid Belhout, le prochain lieu où son équipe effectuera un nouveau stage de préparation. Et il semble que c'est bel et bien en Tunisie que la formation phare des Genêts séjournera finalement, avant la reprise du championnat. Mais la question qui s'impose actuellement est sans doute: que fera le président kabyle si les événements de Tunisie ne s'arrêtent pas?