Lancée il n'y a pas vraiment longtemps, la maison d'édition Achab semble avoir déjà pignon sur rue. Beaucoup d'auteurs lui font confiance en lui remettant leurs livres. Aujourd'hui, la maison d'édition Achab dont le siège se trouve dans la ville de Tizi Ouzou, propose, d'ores et déjà, un catalogue riche et varié aussi bien sur le plan thématique que dans celui des genres et des langues. Le nombre de livres édités par les éditions Achab avoisine la vingtaine en si peu de temps. Un chiffre record quand on connaît les frais que nécessite l'édition d'un seul livre et que l'on n'ignore pas que pour écouler un millier d'exemplaires il faut plusieurs mois, voire plusieurs années. C'est dire que c'est un vrai défi qu'ont relevé les responsables de cette jeune maison d'édition qui continue son bonhomme de chemin en publiant régulièrement, romans, essais, recueils de poèmes, contes, etc. L'un des tout nouveaux livres publiés par la maison d'édition «Achab» est un roman passionnant de l'écrivain tizi ouzéen Mohammed Attaf, intitulé «La Sainte». Mohammed Attaf nous a confié qu'il a fait confiance à cette nouvelle maison d'édition pour son sérieux. D'autres écrivains ont aussi choisi les éditions Achab à l'instar de la soeur du dramaturge Mohya, Nadia Mohya, qui y a édité son livre autobiographique «La fête des kabytchous». Ce livre qui a eu un grand succès en librairie a été préfacé par l'universitaire Mahmoud Sami-Ali et la ministre de la Culture, Khalida Toumi. La maison d'édition «Achab» a mis sur le marché, la fin de l'année écoulée, un livre intitulé «Réflexion sur la langue arabe classique», écrit par Rachid Ali Yahia. Ce dernier est avocat de formation, aujourd'hui à la retraite et a milité au sein du PPA Mtld. Il a été le compagnon de luttes de Bennaï Ouali, Amar Ould Hamouda et de Laïmèche Ali qu'il situe à l'origine du courant berbère au sein du Mouvement national algérien. Rachid Ali Yahia a été au centre de la crise dite berbériste de 1949 et il a créé en 1976 le Front uni de l'Algérie algérienne. Parmi les toutes nouveautés de la même maison d'édition, on peut signaler un livre de Ameziane Kezzar qui comprend des adaptations d'oeuvres de Jacques Prévert, Frank Pavloff et Raymond Queneau, en langue berbère. La maison d'édition «Achab» qui a participé dernièrement au Salon Djurdjura du livre, ne compte pas s'arrêter en si bon chemin puisque plusieurs livres seront édités par elle au courant de l'année en cours (2011). Depuis leur création, les éditions Achab ont publié entre autres, un lexique de la linguistique français-anglais-tamazight, un roman de Nabil Farès, intitulé Yahia pas de chance, La Ruche de Kabylie de Bahia Amellal, Mraw n tmuchuha i yides d'Akli Kebaïli, Le Roman de Chacal de Brahim Zellal, Algérie, citoyenneté et identité de Mohamed Brahim Salhi, Tirga N'tmes de Hadjira Oubachir, etc.