Le thème phare de l'atelier n° 1 a été animé par le lieutenant-colonel Zerrouk. Dans cette salle, le lieutenant-colonel, avec, à l'appui, un document assez intéressant prenait la parole. Le document intitulé «Le terrorisme: ses différentes factions», reprenait, en huit points, les grandes lignes de la genèse du terrorisme en Algérie, puis en huit autres lignes la légitimation de l'acte terroriste. Le document inconnu du grand public est riche, sourcé et documenté, et relate l'éclosion de l'islamisme armé, le FIS et la violence armée, les groupes armés, les tentatives de réunification, la réunion de Baraki et l'état actuel du GIA. Document impossible à faire sortir des structures internes de l'armée, il est remis aux mains des participants avec en prime l'idée que les violences et les dérives ont commencé bien avant l'interruption du processus électoral. L'autre document, qui a été à ce point intéressant pour susciter une lecture attentive, est celui intitulé: «Le terrorisme islamiste: une menace transnationale». Présenté en plénière par le lieutenant-colonel Bouzghaïa, il dresse un bilan de l'évolution de la réflexion politique de l'islamisme radical depuis Djamel Edine El-Afghani et Mohamed Abdou jusqu'à l'ayatollah Khomeyni et Ali Cheriati. La transnationalisation des réseaux terroristes islamistes est l'axe central de cette intervention qui se veut un violent réquisitoire contre les mouvements islamistes violents et «chute» par cette affirmation, que «l'islamisme radical porte dans ses gènes le totalitarisme et la violence».