Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) a réagi, hier, à la chute du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali sous l'effet de la révolte populaire. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le parti de Mohamed Saïd, ex-candidat à la présidentielle de 2009, estime que cette «chute rappelle que la volonté des peuples est invincible», invitant les gouvernants algériens à «revoir leur mode de gouvernance et à reconsidérer le peu d'intérêt qu'ils accordent au respect de la volonté populaire». Pour le PLJ, l'intérêt national exige du pouvoir de tirer les conclusions pour éviter à notre pays un avenir porteur d'incertitudes. «L'Algérie a besoin, à la fois, d'un Etat fort et juste, ouvert à toutes les compétences, et d'un pouvoir perçu non pas en termes de rente de situation mais comme une émanation de la volonté populaire libre et réelle», a-t-il considéré. Pour ce parti, le changement souhaité ne saurait s'accommoder de demi-mesures, ou de palliatifs destinés à gagner du temps, et encore moins de politiques conçues et évaluées en cercles fermés.