Amar Ghoul a instruit les responsables des deux laboratoires qu'il a visités hier de «revoir leur organisation en lui accordant une certaine souplesse pour la rendre plus fiable tout en utilisant les atouts extraordinaires dont dispose le laboratoire, notamment une frange d'âge composée d'anciens cadres qui vont transmettre leur savoir et expérience à beaucoup de jeunes diplômés universitaires pleins de connaissances». Il a aussi demandé aux responsables de proposer et appliquer une «rémunération motivante afin de stimuler leur esprit créateur et participatif au développement national à travers l'invention et l'innovation dans tous les domaines du secteur.» Après une première visite d'inspection et de travail, effectuée au niveau du Laboratoire des études maritimes (LEM) de Ben Aknoun (Alger), où il a instruit les cadres de la structure de redynamiser leurs activités, le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, s'est rendu au Laboratoire central des travaux publics (Lctp) à Hussein Dey (Alger) où il a entrepris une visite de travail similaire. Après la présentation du Lctp par son directeur, Ahmed Souilem, lequel a profité de l'occasion pour évoquer les difficultés rencontrées dans l'accomplissement des missions qui sont assignées à sa structure, le ministre a particulièrement insisté sur l'objectif visant à «cibler à la hausse les ambitions au prorata des capacités et en fonction des besoins en effectifs, équipements... tout en travaillant en synergie avec les experts et les universitaires». En un mot, «il faut voir grand» a souligné Ghoul qui a enjoint les cadres présents à «se redéployer, se consolider et s'équiper en procédant à une mise à niveau impérative sur les plans du management et technique». A la fin de l'inspection des différents services du laboratoire, le ministre a tenu une conférence sur le plan de travail à observer à l'intention des cadres du Lctp. Etait notamment présent, autour du ministre lors de cette prestation, outre M.Souilem, le président du directoire de la Société de gestion des participations travaux publics (SGP Sintra) M.Hammadache. En leur demandant de «ne plus parler de créances», le ministre a ordonné qu'«aucune d'entre elles ne doit subsister».