La question de l'agrément des nouveaux partis politiques est devenue récurrente ces derniers temps. La spéculation et la rumeur ont pris des ailes en l'absence de communication officielle. La polémique a enflé après la décision du Conseil des ministres le 3 février dernier de la levée prochaine de l'état d'urgence, en vigueur depuis 19 ans. Des sources, sous couvert de l'anonymat, ont confirmé ce 10 février au journal en ligne Toutsurlalgerie TSA que quatre nouvelles formation seront agréées et que «l'annonce de ces nouveaux agréments pourrait intervenir dans les prochaines heures». Seulement, plus de 24 heures après, aucune annonce n'a été faite dans ce sens. Selon la même source, les agréments de ces partis (le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) de Mohamed Saïd, l'Union pour la démocratie et la République (UDR) de Amara Benyounes et le Front démocratique (FD) de l'ancien Premier ministre, Sid Ahmed Ghozali) ont été signés. Cependant, Mohamed Saïd, secrétaire général du PLJ a confirmé qu'il n'est pas informé de cette décision. «Jusqu'à l'heure actuelle (hier à 11 heures ndlr), cela reste au stade de la rumeur car je ne suis informé par personne à ce propos», a-t-il fait savoir. Le responsable du PLJ a affirmé, il y a quelques jours, que les services du département de l'Intérieur lui ont demandé d'activer en toute liberté «en attendant». Dans ce cadre, ce parti a rejoint la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (Cncd) dès sa création. Contestant son mode de fonctionnement, le PLJ a décidé, ce 9 février, de se retirer de la marche d'aujourd'hui.