Le nombre des femmes exerçant dans le corps de la police est estimé à 14.000, dont 4500 fonctionnaires assimilées. Les rangs des femmes se renforcent au sein de la police. Elles seront nombreuses désormais sur le terrain. 477 femmes agents de l'ordre public seront encore mobilisées. C'est la nouvelle promotion qui vient d'accomplir son cursus après neuf mois de formation. Ainsi, le nombre des femmes exerçant dans le corps de la police est estimé à 14.000, dont 4500 fonctionnaires assimilées. C'est ce qu'a avancé le directeur des écoles et des enseignements à la Dgsn, le commissaire divisionnaire, Kara Bouhedba Abdelkader, lors d'un point de presse animé jeudi à l'issue de la sortie de la 12e promotion. Ce responsable a indiqué que les femmes policières sont au nombre de 9700. 7300 sont agents de l'ordre public et 369 brigadiers de l'ordre public. Pour les femmes inspectrices, la Dgsn compte 1086 femmes. On dénombre 634 officiers, 129 commissaires et 22 commissaires principaux. Seules cinq femmes sont promues au grade de commissaires divisionnaires. Pourquoi? Le directeur explique que les grades de promotion obéissent à la hiérarchie. «Il faut des années pour faire une carrière au sein de la police», a-t-il affirmé. L'élément féminin représente 8% du total des effectifs de ce corps, estimé à plus de 170.000 agents. Le recrutement des femmes a nettement évolué durant ces dernières années. Selon le même responsable, 1200 femmes sont recrutées annuellement dans le corps de la police aux postes d'agent de l'ordre public, commissaire de police, et officiers après une formation de base, incluant les matières scientifiques, techniques et sportives. Cette douzième promotion a été baptisée du nom de la martyre de la guerre de Libération nationale, Saâdia Djemaï, née en 1937 à Aïn Témouchent. Lors de son intervention, le directeur de l'école a appelé les agents sortants à veiller au respect des lois de la République et à assurer la protection des citoyens et de leurs biens. Comme de tradition, les agents ont fait le serment en s'engageant à défendre l'institution et à fournir la meilleure prestation aux citoyens. La cérémonie de promotion s'est déroulée en présence du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Ould Kablia, de la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Nouara Djaffar, et de la ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique, Souad Bendjaballah, et du patron de la Dgsn, Abdelghani Hamel. Plusieurs personnalités et représentants du corps sécuritaire ont pris part aux festivités. Un défilé de la promotion sortante a été présenté, accompagné de la 7e promotion des inspectrices de police. Six majors de promo ainsi que des fonctionnaires et des enseignants de l'école ont été décorés par les différents responsables. Après la prestation de serment et la remise de l'emblème national, des exhibitions en matière d'organisation de la circulation, d'autodéfense, de protection de personnalités, et de démontage d'armes ont été illustrées, tout en mettant en exergue les nouvelles techniques d'autodéfense. A noter que cette promotion sera la dernière du genre suite à l'adoption du nouveau statut de la police. Ce statut introduit de nouveaux critères en matière de recrutement et de formation des agents. La formation des agents de police s'étalera désormais sur une durée de deux ans au lieu de neuf mois. Les critères de recrutement sont désormais plus sévères. Voulant professionnaliser son effectif, la Direction générale de la Sûreté nationale, exige pour le recrutement, le niveau de terminale.