Répondant à l'appel de la coordination des étudiants en médecine et l'Ugel, les étudiants sont entrés, hier en grève illimitée. Par cette action, les protestataires ont fait connaître plusieurs revendications et insuffisances ayant motivé cette démarche. Selon les étudiants des deux départements, à savoir médecine et pharmacie, la situation n'a pas changé, depuis le suicide survenu en 2009 de leur confrère, étudiant en pharmacie. Ils ont noté que les conditions ont plutôt empiré. Les protestataires ont réitéré les fausses promesses des responsables de leurs départements respectifs, quant à la prise en charge de leurs doléances. Au sujet de ces dernières, on retiendra, outre, les problèmes quotidiens liés aux difficultés du transport et à la mauvaise qualité de la restauration, les grévistes ont mis l'accent sur la mauvaise prise en charge des étudiants dans les stages pratiques et l'absence d'évaluation objective, lors des examens. Les problèmes du résidanat, et de la spécialité reviennent au-devant de la liste des revendications des grévistes. Le résidanat et la spécialité sont aussi, des points soulevés par les grévistes. Sollicité à ce sujet, Billel, étudiant en 4e année de médecine déclare: «Les postes restent insuffisants par rapport aux besoins exprimés dans le secteur.» Autre point épineux pour les étudiants, celui relatif à l'affichage des dates d'examens. A ce sujet, les grévistes se sont montrés unanimes, quant à la courte durée enregistrée entre l'affichage des dates et le jour d'examen. Khaoula, étudiante en 2e année pharmacie, s'insurge contre l'administration de son département, la qualifiant de «haggara». Ainsi, elle déclare que «les dates des examens sont affichées deux jours avant. Comment voulez-vous que l'on puisse reviser plusieurs modules en deux jours?»